Air Gear... un de mes premiers animes, et des années après, il me donne toujours une certaine chaleur dans la poitrine en y repensant. Parce qu'encore aujourd'hui, le monde des Air Treck, ces rollers motorisés me fascine toujours, parce que l'auteur a su créer un monde fascinant autour de ces petites chaussures à roulettes.
Ikki, vivant avec quatre sœurs plus bizarres les unes que les autres se retrouve un jour à essayer des Air Treck. Et bien évidemment, il adore cela et décide de créer son petit groupe pour devenir le meilleur et rider lui aussi sur sa propre route. Un scénario vu et revu (si on oublie l'originalité du sport) mais qui fonctionne.
En effet, les personnages sont attachants. Bien sûr le héros est complètement stupide, comme on peut le voir dans la plupart des mangas, et ne brille pas de par son intelligence, sa beauté ou même son originalité. Mais une fois de plus, ce sont les personnages secondaires qui font tout le boulot. Le groupe d'Ikki, composé de cinq personnes, dont un psychopathe à la double personnalité, un pervers qui ride sur la tête, un grand et fort raisonnable et un gars pas très sûr de lui et portant un bonnet par tous les temps n'est pas très homogène, mais chaque perso est différent et même si le manga plutôt que l'anime les développe, ça fonctionne.
L'ambiance générale de la nuit, de la violence, des bagarres pour le territoire et pour le pouvoir peut plaire comme rebuter mais il s'agit là d'une réalité existant un peu partout dans le monde. Sauf qu'ici on le voit peut-être un peu autrement.
Les combats ne sont pas pitoyables et il existe beaucoup de styles de combat selon son rang dans ce monde futuriste (ce qui ajoute de l'originalité et de la recherche à l'oeuvre) et ça va de la simple course au combat à mort enfermé, avec même des jeux de frisbee et de tigre-gazelle. Le manga nous en apprendra bien sûr plus, mais certains de ces types sont déjà présents dans l'anime. La présence des routes et des rois ainsi que des différentes lettres pour se situer donne une hiérarchie qu'il faut à tout prix grimper pour être reconnu.
La bande son est entraînante, les musiques sont super bien choisies et le thème principal à plusieurs variantes que l'on place judicieusement à différents endroits. Cette répétition du thème principal, décliné n'est pas du tout gênant. Surtout que la musique n'est pas trop agressive.
Petite déception pour la présence de fanservice mal foutu (et c'est encore pire dans le manga) où les personnages se mettent nus sans raison, que ça soit le héros ou même les filles. Surtout les filles. Sachant que la plupart sont très jeunes (Ikki a 13 ans, je sais, on dirait pas) c'est un peu décontenançant.
Egalement, l'anime laisse sur sa faim. Il respecte plus ou moins les dix premiers tomes du manga, et les épisodes bonus prennent une partie ou l'autre d'un tome suivant en particulier (si bien que c'est pas trop compréhensible mais bon) mais évidemment, l'aventure à ce stade est loin d'être terminée et il faudrait obligatoirement acheter le manga pour connaître la suite. Suite qui part peu à peu en délire total, peut-être ont-ils bien fait au final...
Alors certes cet anime a quelques défauts et démarre assez lentement, mais une fois le petit groupe bien constitué, les choses s'enchaînent et deviennent plus passionnantes. L'humour, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, est présent, et un personnage particulier, de par son caractère chieur au possible et de par son langage fleuri rajoute d'autres touches d'humour qui ne le font pas rire mais qui personnellement m'ont bien amusée (oui c'était la minute fangirl)
A voir, donc, si on veut entrer dans un futur sportif !