Tellement de choses à dire...
Premièrement on va essayer de commencer en parlant de l'aspect premier de l'anime, le graphisme : C'est dérangeant. C'est pourquoi c'est si GÉNIAL. Ça colle super bien à l'ambiance et au scénario de la série ! Tous ceux qui critiquent justement cet aspect, c'est justement ceux qui n'ont pas compris la portée de l'histoire, du scénario et qu pensaient se regarder un petite anime comme ça à la cool. NON ! La Rotoscopie (c'est le nom du procédé utilisé, celui de filmer de vrais acteurs et de les convertir en image de synthèse) est simplement le meilleur procédé artistique qui aurait pu être envisagé.
Maintenant que ce point est clair, il faut parler de l'OST.
Enfin de l'OST... Je vais surtout parler de la musique de fin, parce que je la trouve très simplement sublime aussi, elle dégage une ambiance très angoissante et colle au sujet de l'anime, une très bonne réussite là encore. (J'ai appris la chanson par coeur et je l'ai écoutée 50 fois dans les 3 jours qui suivait sa découverte, mais ça c'est parce que je suis un peu taré).
Et voici donc la main phase, celle où je vais parler du scénario.
Bon en fait je vais faire vite, car la critique de Chnapy est déjà assez complète.
C'est l'histoire d'une ville isolée, assez vide et calme, où le seul endroit intéressant pour notre personnage principale est la librairie qui vend des livres rares et très compliqués à trouver.
Notre personnage principal c'est Takao Kasuga. Un jeune reclus dans les livres, puceau comme on n'a jamais été, qui pense que l'amour est quelque chose de complètement pur et innocent, et que les enfants viennent tout seul du ciel. Il est épais c'mec là.
Puis vient sa magnifique camarade de classe, qui sera là pour lui apprendre que la vie est bien mieux que ce qu'il pense, la très chère Sawa Nakamura, réaliste, ouverte, et plus proche de l'occident que de l'Asie dans sa psychologie, qui tentera par tous les moyens de remettre l'autre Moron sur les bons rails.
Et enfin la denière, Nanako Saeki, une autre pucelle qui n'a qu'un seul but dans la vie, se faire titiller l'entrejambe.
Les autres personnages sont très, très secondaires.
Le thème principale de l'anime (et du manga) c'est la frustration. La frustration sexuelle chez les japonais. Bon bien sûr il y a d'autres thèmes qui gravitent autour (l'amour, la haine, la solitude, l'enfermement, ...) mais celui là est le principal, et le sujet est très très bien traité. À tel point qu'à la fin de la série, vous sentirez la frustration monter en vous à tel point que vous en viendrez à détester cet anime, à haïr au plus profonds de vous même les otakus japonais qui ont fait arrêter cette série, et à vouloir à tout prix trouver le manga papier pour avoir la suite de cette histoire.
Le déroulement est assez lent, mais ne laisse jamais transparaître de moment d'ennuis, les épisodes sont tous prenant et vous tiendrons en halène du début à la fin sans aucun mal. Chacun des 3 personnages principal est intéressant, (même cette brêle de bambin) et on attends de chaque dialogue/rencontres d'en apprendre plus sur eux et leurs relations.
La fin quant à elle est frustrante car elle tease une saison 2 qui ne verra pas le jour, principalement à cause du fait que les japonais ont beaucoup râlé contre l'utilisation de la rotoscopie qui ne leurs a pas plu (le manga à un dessin très jolie, lissé, et propre). De par son réalisateur, nous risquons de voir une suite, seulement ça ne sera pas pour tout de suite. Et c'est parce qu'elle tease une saison qui ne verra pas le jour de tout de suite que s'en est frustrant. Et quoi de mieux qu'être frustrés dans un anime qui parle de frustration ? C'est le comble, si douloureux et pourtant si bon !
Je suis dans l'impatience de voir cette saison 2 arriver au moment où l'on ne s'y attendra plus.