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Alias
6
Alias

Série ABC (2001)

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Quand espionnage et double vie riment avec perruques flamboyantes et secrets de famille à gogo

Alias, diffusée sur ABC en 2001, c’est un peu comme si James Bond avait enfilé des perruques colorées et des tenues improbables pour infiltrer une multitude de lieux exotiques, tout en jonglant avec des révélations familiales dignes d’un soap opéra. On y suit Sydney Bristow (interprétée par Jennifer Garner), une étudiante qui, quand elle ne révise pas ses cours, travaille pour une agence secrète qu’elle croit être la CIA… jusqu’à ce qu’elle découvre que, surprise ! Elle bosse en fait pour un réseau de méchants. À partir de là, tout devient plus tordu qu’un épisode de Dallas, mais avec des explosions et des gadgets.


Sydney est une super-espionne dont la vie personnelle est un joyeux chaos. Elle se balade d’une mission à l’autre, enchaînant les alias avec une aisance déconcertante : un jour blonde, le lendemain brune, parfois habillée en rockeuse gothique, d’autres fois en diplomate chic, avec des tenues qui semblent aussi adaptées à l’espionnage que des talons de quinze centimètres pour un marathon. Malgré cette accumulation de looks plus extravagants les uns que les autres, elle parvient toujours à infiltrer les installations ennemies avec un professionnalisme qui frôle l’absurde.


L’intrigue est un cocktail de courses-poursuites, de missions impossibles, et de mystères ésotériques. Chaque épisode semble pousser le curseur du "toujours plus" : plus de gadgets, plus de retournements de situation, et plus de secrets qui s’empilent jusqu’à former une tour de Jenga narrative prête à s’effondrer. Sydney découvre à chaque coin d’épisode qu’un autre membre de sa famille a des liens sombres avec le monde de l’espionnage, ce qui fait que la série a parfois des allures de thérapie familiale… avec des pistolets et des explosifs en bonus.


Un des atouts indéniables de Alias, c’est le rythme effréné. On passe d’un pays à un autre à la vitesse de l’éclair, Sydney enchaîne les bastons, les infiltrations et les missions avec une endurance qui laisse rêveur. Son mentor, Jack Bristow, qui est aussi son père (parce que pourquoi se compliquer la vie quand on peut ajouter des drames familiaux ?), est aussi stoïque qu’une statue, et leur relation, tendue et compliquée, ajoute un peu de profondeur à tout ce chaos d’espionnage.


Cependant, la série n’a pas peur de s’aventurer dans des territoires un peu "WTF", comme les prophéties mystérieuses du savant fou Milo Rambaldi, un génie de la Renaissance dont les inventions semblent guider tous les personnages comme des marionnettes dans un plan alambiqué. Rambaldi est l’excuse parfaite pour introduire des artefacts magiques et des complots ésotériques, ajoutant à la série une touche de mysticisme qui flirte parfois avec le surnaturel. La quête de ces reliques surréalistes devient rapidement le fil rouge de la série, même si leur importance finit par virer au prétexte, à mesure que les rebondissements se multiplient.


Mais Alias, malgré tout son charme d’espionnage survolté, a des moments où elle semble un peu trop prendre au sérieux ses rebondissements rocambolesques. Entre les trahisons incessantes, les doubles (et triples) agents, et les révélations dramatiques qui s’enchaînent à un rythme effréné, on peut facilement se retrouver avec un brin de confusion. Il faut dire que la série adore les fausses pistes et les cliffhangers, au point que même les fans les plus assidus finissent parfois par lever un sourcil interrogateur.


Visuellement, Alias est un plaisir coupable, avec ses perruques, ses déguisements flashy, et ses décors exotiques. La mise en scène mise à fond sur l’action, les courses-poursuites et les combats chorégraphiés, qui ajoutent un certain style à l’ensemble. Jennifer Garner, en héroïne charismatique, porte littéralement la série sur ses épaules (en talons aiguilles, s’il vous plaît) et passe d’une identité à l’autre avec une énergie qui force le respect.


En résumé, Alias est un tourbillon de mystères, de trahisons et de costumes flamboyants. C’est une série où l’espionnage rencontre le soap opéra, où les complots mondiaux se mêlent aux secrets de famille et où Sydney Bristow dézingue les méchants avec plus de style que de subtilité. Si vous aimez les séries d’action qui ne se prennent pas toujours au sérieux, où chaque mission est une occasion de porter une nouvelle perruque et de découvrir un nouveau membre de la famille caché, alors Alias est l’escapade parfaite.

CinephageAiguise
6

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Créée

le 6 nov. 2024

Critique lue 7 fois

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