Passée l'installation des 3 persos plongés dans la foule de Shibuya pour mieux les perdre dans la solitude bleutée d'un Tokyo mystérieusement déserté, on enchaîne les puzzles sanglants. Entre jeux du cirque, Battle Royale, Cube, Running Man, Le prix du danger et la pléthore de produits qui mettent en scène la ludification de la survie, on retombe très vite dans les travers du cinéma japonais tiré de manga. Psychologie et tableau social assez ridicules, cris, pleurs, plaintes et souffrance satellisés, effets de style qui tombent à plat, entre pseudo-réalisme et ambiance superhéroïque, magnification de l'intellect supposément supérieur (cf. Deathnote...).
J'ai fini par arrêter au bout de quelques épisode voyant venir la répétition ad nauseam de scénettes pas vraiment astucieuses, baignées de larmes, de stupéfaction surjouée et de clichés intenables, sans la moindre dose d'humour.