Quand le lycée de Hyosan est envahi par des zombies. Une série intéressante mais peut mieux faire.

Saison 01 - Hyosan, là où tout a commencé (6/10)

Aimant les œuvres avec des zombies et ressentant le besoin de se remettre aux séries, quoi de mieux qu'une série coréenne récente sur Netflix pour reprendre ? Ayant lu le synopsis et étant assez intrigué, il fallait bien jeter un œil sur cette série. Et que donne cette saison 1 ? En vrai, cette saison s'en sort malgré des gros soucis.

Positif

Commençons par les personnages principaux. Nous avons les personnages du groupe principal qui se réunissent quand l'épidémie a commencé certains d'entre eux sont réellement attachants. Lee Cheong-San est un personnage principal un peu réservé mais un chef qui fait de son mieux pour maintenir le groupe, Soo-Hyeok est une ancienne brute ami avec Cheong-San qui fait tout son possible pour protéger les autres, Nam On-jo est une fille un peu réservée à cause de sa relation difficile avec son père mais envers qui on s'attache au fur et à mesure que l'épidémie avance, Nam-ra est la déléguée qui restait souvent dans son coin et qui commence à s'ouvrir aux autres à travers ce groupe de survivants. Rien à redire sur ces 4 personnages, ce sont des personnages qu'on apprécie et probablement ceux envers qui on s'attache le plus.
Concernant les personnages secondaires, on a madame Park qui est une professeure attachante en voulant protéger les enfants, Dae-su qui arrive à détendre un peu l'atmosphère avec son chant et sa personnalité de comic-relief dont le groupe a besoin dans ce monde en proie au chaos.
Après, on a So-Ju le père de On-jo qui est déterminée à la sauver des zombies malgré sa relation difficile avec elle, Jang Ha-ri, une archère talentueuse malgré qu'elle se fasse rabaisser, qui veut sauver son frère et Lee Byeong-Chan qui a créé le virus afin d'essayer d'aider son fils à mieux se défendre contre brutes du lycée.
Enfin, on a Yoon Gwi-Nam, l'homme de main de la brute du lycée qui va chercher à faire sa loi à la place de celui-ci et à faire payer ceux qui lui font du tort.
Chacun d'entre eux a une personnalité qui lui est propre et qui apporte quelque chose au groupe qui se forme et qui change à travers la série.

Au passage, certaines évolutions de ces personnages fonctionnent assez bien avec ce qu'ils traversent tout en apportant des relations assez bien développés entre certains membres, évidentes mais tout de même bien développées.

Il n'y a rien à redire sur le symbolisme avec notre groupe qui représente des souris et les zombies des chats (même si c'est très voyant) ainsi que sur le travail des décors et de la lumière dans certaines scènes. Ainsi que la mise en scène qui, n'est pas parfaite, mais qui arrive à apporter quelques bonnes idées intéressantes à pas mal de moments tout en apportant une ambiance assez travaillée.

La tension est assez efficace envers les personnages qu'on connaît ainsi que ceux qu'on ne connaît pas, surtout dans le réalisme des situations avec les lâches qui fuient, les égoïstes qui ne pensent qu'à eux et ceux qui ont peur de ce qui se passe. On y suit une bonne évolution de nos personnages d'ailleurs dans une intrigue permanente de savoir si il y a un antidote et comment remédier à ce qui se passe.

Le final de la saison pourra être assez discutable mais ça apporte quelque chose d'assez intéressant par rapport à certains personnages

Négatif

Malheureusement, cette saison a aussi son lot de défauts, notamment avec certains personnages. C'est le cas avec Kyeong-Soo et Yi-Sak, ce sont les meilleurs amis de Cheong-san et On-jo mais on ne s'attache pas à eux. Ils ont essayé de faire quelque chose avec eux mais on ne les connaît pas assez pour s'inquiéter pour eux.

Après, on a aussi Na-Yeon où ils ont essayé de lui apporter un développement intéressant mais qui n'aboutira à rien, ce qui est regrettable.

Mais le pire, c'est le deuxième groupe qui se créait en parallèle au premier. Déjà qu'on les voit très peu, il n'y a rien à dire sur le groupe en lui-même (hormis Jang Ha-ri dont on a déjà parlé). Mais le pire des personnages de cette saison, c'est Mi-Jin. Cette fille est insupportable ! On pourrait se dire qu'elle va avoir une évolution pour devenir plus attachante ou plus mature mais non, elle passe son temps à faire la chef et à faire des commentaires sans apprendre de ses erreurs ! De tous les personnages de cette série, c'est elle qui vous sera le plus difficile à supporter.
Après, ils ont apporté un développement intéressant à Eun-Jin par rapport au fait qu'elle était harcelée et abusée mais, malheureusement, ça ne fera pas de grandes différences, même si elle a un bien meilleur développement que Mi-Jin. Il y a beaucoup trop de personnages et d'intrigues secondaires auxquelles nous ne nous intéressons pas. Sûrement dû au format de "1 épisode = 1 heure" qui se fait beaucoup trop sentir. Surtout que ça donne l'impression que la série ne démarre réellement qu'à l'épisode 3. Mais après cet épisode, on a réellement l'impression que la série avance.

D'ailleurs, puisque nous parlions de Eun-Jin, nous devons parler de ce qui lui arrive à elle et à Gwy-Nam. Des règles ont été établies dans cette série mais ce sont des règles. Avec des zombies, il y a des règles concernant la contamination et la manière de les tuer, ce qui n'est pas très logique ici. Attendez vous à avoir quelques incohérences en réfléchissant bien à ce qui se passe dans la série.

On a aussi des choix de mise en scène discutables dans certains épisodes comme quelques ralentis et quelques zooms inutiles ainsi que des musiques assez oubliables dans l'ensemble, à part un thème qui était très appréciable. Dommage que le jeu d'acteur ne soit pas très efficace de la part de la majorité des acteurs, malgré que certains se débrouillent bien.

Enfin, cette première saison est intéressante mais sans plus. Elle se regardera une fois pour le plaisir par curiosité mais elle souffre de plusieurs problèmes qui se remarquent bien. Il saura sûrement trouver des fans mais on a eu des œuvres plus travaillées sur les zombies. Mais bon, pour une première saison, la découverte fut intéressante sans être marquante.