My first, my last, my everything
Je (re)découvre en ce moment cette série que j'étais sans doute trop jeune pour réellement apprécier lors de sa première diffusion en France, quand ma môman la regardait alors.
"Ally McBeal", c'est un bonbon acidulé enrobé du syndrome de Peter Pan : l'histoire d'une avocate bourrée de manies et d'hallucinations qui, au fond, ne veut pas grandir et a sans doute peur d'affronter sa propre vie (et son âge). Toutes les femmes peuvent se reconnaître en Ally, à un moment ou un autre de leur vie. On a toutes eu des doutes quant à notre avenir, peur du changement, éprouvé une violente envie de régresser ou d'insulter les passants pour passer nos nerfs lors des journées difficiles. Ally le fait pour nous.
Et parce qu'Ally McBeal, c'est aussi un florilège de personnages inoubliables et tous plus attachants les uns que les autres qui nous font regretter de ne pas avoir fait d'études de droit!
Pas convaincus? Matez cette série au moins pour la chorégraphie dans les toilettes sur Barry White : moment CULTE!
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Toutefois, je maintiens qu'elle aurait du finir avec Larry et que la saison 5 est de trop.