Et la ville continue de tourner. Une phrase finale qui conclut cette comédie discrète, sans prétention mais qui amuse tout autant qu’elle intrigue. 12 épisodes centré sur les aventures d’une lycéenne un peu débile mais particulièrement curieuse, et de ses rencontres dans sa petite ville de campagne. Et Soredemo n’est jamais ennuyeuse, elle arrive même a être émouvante.
Soredemo Machi Wa Mawatteiru raconte la vie d’Hotori, une lycéenne débile et naive qui passe son temps libre a travailler comme maid dans un maid café assez bancal. Elle va attirer petit à petit les habitants de sa ville, récupérer une nouvelle maid en la personne de son amie Tatsuno ou encore de rencontrer des aliens. Entre autres. Soredemo est vraiment un slice of life, mais dans le meilleur sens du terme. Chaque épisode raconte deux histoires qui auront une thématique commune (le paranormal, la mort…) et qui les présentent avec de l’humour absurde et sincère. Les nombreuses scènes qui tournent autour des maladresses d’Hotori sont souvent très drôle, c’est très bien rythmé. Les comédies peuvent avoir le problème de ne pas avoir d’intrigue, de fil continu. Mais Soredemo contourne le problème en proposant des petites nouvelles toujours intéressantes. Et souvent émouvante, comme la vie après la mort du petit vieux ou l’épisode final, surprenant et assez marquant.
Soredemo est très drôle et agréable a regarder, mais ça vient aussi de son animation. Visuellement, c’est très convaincant parce que c’est souvent bizarre. Le rythme, les plans, on est pleinement dans l’absurdité a la japonaise. Ca peut en déconcerter certains, mais il faut vraiment le voir. Parce que c’est lumineux, il y a une aura feel-good extrêmement recommandable dans Soredemo. Et c’est au travers de l’image qu’on la ressent.
Soredemo Machi Wa Mawatteiru est un animé vraiment très drôle et très beau, et dans tous les sens du terme bien sûr. 12 épisodes qui paraissent trop court, mais il ne faut pas être trop gourmand au point de se lasser et profiter…