On n'est plus dans le documentaire mais dans la réalité scénarisée...
Ce traitement de l'Histoire banalise Hitler plus qu'il n'explique sa "résistible ascension". Les archives sont colorisées, mélangeant celles de propagandes, amateurs et d'actualités, la voix off de Kassovitz n'arrange pas l'affaire en apportant plus de stress et de gravité que de détachement. Le montage haletant ne prend jamais de pause.
Ce sacrifice au nom du format court, du scénario sur l'autel du documentaire, met en avant que le sensationnel au détriment d'un traitement juste et honnête du devoir de mémoire.