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Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, à savoir le dernier épisode, une production originale peut toujours nous surprendre. Pour autant avec Appare-Ranman, la course fut à un tel point...
le 27 sept. 2020
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Un animé en treize épisodes avec une petite collection de personnages.
Et la course ?
Si on arrive à supporter les taches rouges du personnage principal aux commissures des lèvres, on peut passer un bon moment de détente et se prendre d'intérêt pour certaines scènes.
Et la course ?
Le héros est passionné d'inventions, il échappe à tous les codes sociaux de son milieu japonais, et se faisant poursuivre il s'enfuit sur un bateau avec un manieur de katana chargé de le protéger, sauf que le bateau endommagé se perd au milieu du Pacifique et lorsque la mort plane sur le duo un vaisseau américain providentiel les remorque jusqu'à Los Angeles.
Et la course ?
Les premières secondes du premier épisode ont montré le départ d'une course, puis nous sommes repartis dans le passé pour raconter l'arrivée des héros japonais en Amérique. Une fois en Amérique, ils s'intéressent aux voitures, et finalement à une course programmée pour bientôt qui consiste à traverser le pays de Los Angeles où ils se trouvent à New York. Mais, le héros doit inventer une voiture, la fabriquer, rassembler des fonds et on a d'autres personnages qui veulent participer à cette course dont une fille chinoise dont le père tient une buanderie-laverie, et pour cette fille cela risque d'être compliqué.
Il est difficile de situer le récit dans le temps. Il s'agit d'un passé de fantaisie avec plein d'anachronismes. Les voitures mises en concurrence n'appartiennent pas aux mêmes époques, aux mêmes technologies, et c'est d'autant plus dérangeant que l'histoire prétend raconter une course pour lancer les débuts de la commercialisation automobile qui prendra le pas sur le train. Quelques épisodes sont vaguement consacrés à la rivalité d'avenir entre le rail et le pneu.
Et la course ?
Cette idée de course dérive bien sûr des modèles du cinéma américain : La Course de la mort de l'an 2000 de Corman, la série animée Les Fous du volant (confirmée par l'absurdité de la voiture d'Appare-Ranman) et le film L'Equipée du Cannonball où Jackie Chan avait un rôle de figurant. Mais on n'aura pas la folie meurtrière du film satirique et caricatural de Corman, ni le duel des bolides propre à toutes ces productions qui ont servi de modèle.
Et la course, alors ?
La course, elle n'est pas pour tout de suite. Il n'y a que treize épisodes, mais on prend son temps pour raconter la mise en place. Cela prend quatre à cinq épisodes avant qu'il n'y ait un départ de donné. Pour patienter, dans ces premiers épisodes, on a une course préalable. Menacée d'être virée, la fille chinoise affronte un homme en duel sous forme de course, elle finit par pouvoir participer avec une voiture correcte. De son côté, le héros principal transforme son bateau en voiture sans se soucier ni d'esthétique, ni d'aérodynamique. Bateau en bois pour bien faire dans le caricatural et l'absurde. On a bien un passage technique sur le fait que la voiture passe de la propulsion à vapeur à la propulsion à essence gagnant ainsi en vitesse, sauf qu'il faut économiser l'essence sur le parcours, et on a aussi une considération technique habile lors du duel de la fille chinoise partie sur un modèle moins puissant demandant de l'astuce. Mais, après ça, plus rtien. L'histoire se perd dans des considérations multiples sans queue ni tête. Des gens du train veulent empêcher la course, ils embauchent quelqu'un qui n'en fait qu'à sa tête, mais qui veut finalement empêcher la course après s'être dégagé de son employeur. On a des récits de westerns, un enfant indien en quête de vengeance qui veut retrouver l'assassin de son père, on a un samouraï japonais qui vit un traumatisme d'enfance avec un assassinat de sa mère sous ses yeux, et ainsi de suite, on a plusieurs faux méchants, des méchants finalement alliés des gentils.
Et la course ?
Le héros principal a le désir de participer à la course, et il a un comportement autiste. Plusieurs fois, le groupe des héros est menacé de mort, puis tout d'un coup pour un événement plus grave il change d'un coup de caractère et a une grosse crise de larmes dans la nuit. Pourquoi il n'a pas eue avant ? On ne saura jamais. Cet animé prend la traversée en voiture de l'Amérique pour une allégorie de la vanité humaine, et le héros découvrirait la vanité après plusieurs essais ratés du réel pour le déniaisier ? Le message passe en danseuse, c'est mal fait et le héros n'est pas cohérent.
Et la course ?
L'animation laisse souvent à désirer. Les mouvements des personnages sont souvent catastrophiques, en particulier au niveau des jambes et alors le sommet c'est les combats d'arts martiaux de la fille chinoise. On a trop le temps de voir des images fixes avec des mouvements et positions absurdes, ce que n'arrange pas son pantalon bouffant, car si elle est jolie de buste et de visage, le pantalon c'est quelque chose ! Et ils ont ajouté d'épaisses roses roses sur les lacets de ses bottines, avec des gros plans dessus quand elle appuie sur la pédale d'accélération.
Et la course ?
La course se fait par étapes, mais on finit vite par se poser la question du classement et des temps lors des étapes. En tout cas, avec l'intervention du grand méchant, les derniers épisodes sont consacrés à un sauvetage d'otages à la façon des westerns. Il y a des scènes crues qui passent bien, genre le chien attaché au piquet sur lequel les méchants s'exercent à tirer, ou le dilemme des otages même si c'est un cliché. La série a vraiment voulu nous situer dans une Amérique de film western, ce qui correspond plus à la fin du dix-neuvième siècle qu'à un début de vingtième siècle. Allez disons que ça doit se dérouler au début du vingtième à peu près.
Et la course ?
Il y a au moins le générique d'introduction qui a une musique entraînante.
Et la course ?
Hein, quoi ! La course ? Quelle course ? Ah ouais, regarde directement le dernier épisode, tu peux sauter tout le reste, elle doit être tout entière dans le dernier épisode, mais après les minutes nécessaires à la fin du combat western quand même.
Voilà. Heureux ?
Ah non ! déjà que le western continue un peu, après au treizième épisode, on poursuit un train qui file à toute vitesse.
Quoi ? Et la course ?
Boah, il y en aura peut-être une dans les dernières minutes du dernier épisode.
Créée
le 23 janv. 2023
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