Contes de faits (7,2/10)

vivre en paix avec soi-même

Ce proverbe prends du sens à travers cet animé, car ce dernier en est sa représentation quasi-théatrale et sarcastique.

Putain vous imaginez pas à quel point c'est difficile de vous résumer l'histoire :

Synopsis :

Le jeune Kou, arrogant, brillant et bg à ses heures perdues, n'est tout autre que le fils d'un des plus grand pdg du monde

the best of course - comme diraient les puristes.

Sauvé in-extremis de la noyade par Nino, la vénusienne du coin, qui habite sous un pont, il est pour la toute première, redevable à quelqu'un.

Son sens démesuré de l'équité et de l'indépendance l'oblige à obéir à ses principes : il accepte à la demande de vénusienne, de devenir son "amoureux". (putain une romance oh non...)

non attendez... restez!

Il va faire la rencontre de nombreux personnages
- Hoshi l'homme à tête d'étoile, jaloux à en crever, sournois, presque détestable
- Une nonne-rambo surnommée sister, au passé louche, très louche
- Une fillette de 6 ans innocente, mais en fait non. (salope va...)
- Piko, dangereuse malgré elle
- L'homme kappa, qui est un... Homme kappa, quoique chef du "village"

vous connaissez l'émission "nos chers voisins"? Vous reprenez ce concept, vous l'associez à ce brave type en costume cravate, qui s'habitue à vivre avec des éboueurs.

Points positifs/négatifs :
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L'ambiance barrée et totalement absurde par toutes les situations amenées par ces personnages grotesques écrasent littéralement la romance qu'on aurait pu penser suivre.

Elle est pourtant bien présente, mais avec une approche si légère que la, on a un concept, pour moi, ça se rapproche de la véritable romance, quelque chose de propre.

==> +
Les personnages et cette ambiance sont chaleureux... Amusants...
Ça apporte une touche rafraichissante dans ce monde de la japanimation, qui rend agréable ce visionnage.

==> +
Sous ses airs barrés et son intrigue simplette, se cachent de nombreuses morales rendant cette série d'autant plus intéressante à voir, tant pour le divertissement apporté, que les nombreuses leçons de vies à en tirer.

Pour l'exemple, j'ai souvenir d'une scène qui se passe au premier épisode je crois :

Contexte : le chef du village présent aux autres Kou, il lui sort "- maintenant, dis nous qui tu es".
Kou avec un air orgueilleux commence a déballer tout son bagage "- je suis untel, étudiant de telle université, j'ai tels diplômes, fils de untel, j'ai ça et ça et ça...".
Le chef lui met une grande tarte dans la tronche : "- on t'a pas demandé ce que tu as, on t'a demandé qui tu es".

==> -
Franchement, je suis pas fans des openings et endings. A la limite seul l'opening 1 passait pour moi. De plus, ni les musiques ni les dessins sont remarquables, c'est pas le point fort de l'animé, donc j'en profite pour tout citer en temps que point négatif.

==> +
Ce petit style de regarder une pièce de théâtre animée. Je l'ai cité au tout début, mais la qualité de la narration est t'elle, que n'importe quelle petite histoire ou anecdote va vous sembler essentielle ou absorbante. Et c'est ça qui est fort dans cet animé. Son rythme sans rythme. Un animé qui n'a rien a envier, et pourtant qui va vous plaire.

Pour conclure :

Avec son côté décalé et la relation entre personnages, arakawa m'a fait pensé à la série des Monogataries]8.

Divertissante, assez prenante pour un, les mots clés à retenir ici sont : "légèreté, second-degrés, romance, absurde, amitié & famille"

Et retenez bien de cet animé, que derrière ce masque d'humour et ses personnages totalement improbables/absurdes, on a une morale immense qui au fur et à mesure du récit, semble avoir de plus en plus de sens à vos yeux.

C'est à travers cette histoire qu'on se rend compte qu'on peut être quelqu'un sans avoir quoi que ce soit.