De l’ordinaire au cheaté… mais avec un détour par le chaos narratif

Arifureta, c’est l’histoire d’un gars qui passe de "personnage secondaire souffre-douleur" à "protagoniste cheaté qui brise tout". Dit comme ça, ça semble être une montée en puissance épique, non ? Eh bien, en pratique, c’est un peu comme un RPG où le scénario s’est perdu en route, les graphismes buggent, et les dialogues donnent envie de passer en mode silencieux.

L’histoire de Hajime, qui tombe littéralement au fond d’un donjon pour devenir un héros overpowered, aurait pu être un excellent isekai. Mais voilà, Arifureta semble avoir tout misé sur l’idée de base sans se soucier de l’exécution. Entre un rythme erratique, des personnages secondaires à peine développés, et une animation qui semble avoir été réalisée entre deux pauses café, on se retrouve devant une série qui frustre autant qu’elle intrigue.

Côté visuel, c’est un festival d’incohérences. Les moments sérieux sont parfois sabotés par des graphismes CGI mal intégrés, et les scènes d’action, censées être le point fort, ressemblent à des séquences de jeux vidéo PS2 remastérisées à la va-vite. Même les designs des monstres, pourtant censés être menaçants, te rappellent les mauvais souvenirs d’un épisode mal dessiné de ta série préférée.

Quant aux personnages, Hajime joue bien son rôle de héros badass, mais son évolution est si rapide et extrême qu’elle en devient risible. D’un côté, c’est fun de le voir briser le jeu avec ses armes et son attitude de "je fais ce que je veux". De l’autre, on peine à croire en son parcours, qui manque cruellement de profondeur. Les compagnons qu’il rencontre, notamment Yue, ont leur charme, mais leur développement est souvent éclipsé par des dialogues maladroits et un fanservice qui semble sortir de nulle part.

En résumé : Arifureta, c’est l’anime qui te promet une montée en puissance explosive, mais qui trébuche sur chaque détail technique et narratif. À regarder si tu veux un isekai décomplexé et absurde… ou si tu as une tolérance élevée aux séries qui en font trop pour masquer leurs défauts.