Après avoir savouré le chef d'oeuvre Life on Mars, je me suis attelé à sa suite Ashes to Ashes (que je connaissais un peu depuis 2009 lors de mon séjour au Royaume-Uni).
Londres, 2008. Alex Drake, experte en profilage, a étudié les notes que Sam Tyler lui a confié à son réveil. Enlevée par un inconnu, elle reçoit une balle en pleine tête et se retrouve en 1981 ! Déboussolée, elle tombe sur Gene Hunt, Ray Carling et Chris Skelton, qui ont été mutés l'année précédente dans la capitale. Elle comprend qu'elle est dans le coma comme le fût Sam. Elle cherchera à trouver un moyen de retourner auprès de sa fille à son époque, et de comprendre aussi ce qu'il est advenu de Sam Tyler dans ce monde qui paraît pourtant si réel...
Le caractère de la belle Alex détonne avec celui du Gene Genie, une relation amour/haine et une tension sexuelle patente. Ray et Chris sont plus présents, Shaz est un personnage attachant qui prend Alex pour modèle dans ce milieu encore très macho. Les looks 80's sont d'enfer et que dire de la musique sinon qu'elle est magique ! Petit à petit Alex s'habitue à ce monde, elle devient moins agaçante à la moitié de la saison 1, on s'attache à elle. On souhaite, on prie même, pour que cette histoire finisse en apothéose, qui nous touche en plein coeur, comme ce fût le cas pour Life on Mars. Heureusement, les créateurs de la série nous démontrent une fois de plus l'étendue de leur talent en nous délivrant une fin sublime qui répond à nos dernières questions laissées en suspens.
Et après ? On ressent un manque, le vide laissé par cette fabuleuse mythologie ne peut être remplacé par d'autres séries que je trouve pour la plupart insipides. Aucune, tout genre confondu, n'égale pour moi le diptyque Life on Mars/Ashes to Ashes qui possède une atmosphère, un charme unique que je ne saurais expliquer. On n'a envie que d'une chose. Reprendre TOUT depuis le début, et retourner dans cet univers qui m'a conquise comme rarement une série ou un film a su le faire.