Asura
7.9
Asura

Drama Netflix (2025)

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Les quatre filles de Monsieur Takezawa

Après Les Bonnes Etoiles (2022), L’Innocence (2023) et Makanai : Dans la cuisine des Maiko (2023), le réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda est de retour sur Netflix avec la série Asura.

Dans un premier temps, espérons que la deuxième série de Hirokazu Kore-Eda en collaboration avec Netflix ne passe pas aussi inaperçue que la première. Injustement boudée par un trop grand nombre, Makanai : Dans la cuisine des Maiko (2023) était pourtant une merveilleuse pépite sérielle, qui nous plongeait avec douceur et poésie dans le quotidien d’une maison où cohabitent des apprenties geishas. A rattraper de toute urgence donc… Mais l’emballement est-il également au rendez-vous après le visionnage d’Asura, la nouvelle série du cinéaste japonais ?


Les backstages d’Asura


A l’origine de ce drame filial qui fait la part belle aux femmes, il y a un roman, Ashura no Gotoku de Kuniko Mukoda, romancière et scénariste japonaise qui a axé bon nombre de ses écrits sur le quotidien et les relations familiales. Elle a par ailleurs écrit une version pour la télévision de son roman, baptisée Like Asura, série diffusée pour la première fois sur la chaîne japonaise NHK en 1979. Alors que sa carrière bat son plein, Kuniko Mukoda perd tragiquement la vie dans un crash aérien en 1981, après avoir reçu le prix Naoki pour ses nouvelles Hanano Namae, Kawauso et Inugoya en 1980. Le remake de cette série à succès est un rêve de longue date pour Hirokazu Kore-Eda, admiratif du travail de la romancière qui a posé au fil de ses écrits les fondations narratives des drames familiaux japonais.


Lorsque l’on connaît les thèmes de prédilection du cinéaste japonais (la famille, l’enfance et leurs secrets..), il n’est guère étonnant que le travail de Kuniko Mukoda l’ait inspiré dans l’écriture de ses précédents projets, et sa dernière née.


Une légère différence de construction sépare pourtant les deux versions sérielles d’Ashura no Gotoku. Celle de la fin des années 1970 se scinde en deux parties distinctes : la partie 1 s’étalant sur les trois premiers épisodes, puis la partie 2, du quatrième épisode au dernier. La version de Kore-Eda floute cette séparation, préférant narrer l’histoire de façon cohérente jusqu’à l’épisode 3, puis de mettre plus en lumière la trajectoire des deux benjamines dans la seconde partie, puisqu’elle redistribue les cartes au sein des rapports entre les quatre sœurs.

Lire la suite de la critique de Camille sur : https://cineverse.fr/asura-hirokazu-kore-eda-avis-critique/

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