Ce qui est dommage dans une série c'est quand l'intérêt et la qualité décroit au fil des épisodes... Surtout quand il n'y en a que 3 !
Le premier épisode, qui pose les personnages, qui pose cet acte : une petite fille à la vie singulière étrangle un petit garçon, Paul, de son quartier, sous les yeux de son ami (à elle) et de la soeur, très petite, de Paul.
Les acteurs enfants sont super, les liens entre la mère de la petite fille (Aurore), sa fille, le quartier, entre la fliquette qui enquête et l'avocat d'Aurore, entre Aurore et son ami Chris, dans la famille de Paul (la mère, la grande fille, la petite fille etc...) tout est assez juste, fort, onirique aussi, l'image est belle, le scénario se tient... et la fin est logique...
Dans le deuxième, on retrouve Aurore adulte, mère, sortie depuis de longues années de son pensionnat "judiciaire", et là tout commence... Elodie Bouchez, Aurore Clément, André Wilms, Anna Mougaglis jouent encore pas trop mal... mais les autres... et le parti pris d'un "immobilisme" dans les corps et les rapports entre chacun des personnages... rentrent en ligne de compte la petite soeur de Paul, un prof d'anglais black musicien? , un journaliste sportif qui fait des reportages, une femme dont on ne sait pas si elle est controleuse judiciaire ou psy etc... les personnages se croisent sans logique, se retrouvent avec une facilité déconcertante, les ellipses en sont fatigantes tant elles sont nombreuses...
Quelques moments néanmoins très justes et assez émouvant, une caméra qu'on sent plus venir du cinéma, des belles lumières, mais mais que d'incohérences et le troisième épisode est un deus ex machina un peu facile, mal joué, baclé...
dommage dommage car l'idée du scénario est très belle ...