Norman fait un caméo
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Comme les comparaisons sont souvent plus douteuses qu’utiles, en particulier en matière d’art, je n’évoquerais donc pas la similitude incroyable entre le psychosé Anthony Perkins et le psychosé Freddie Highmore. C’est vrai, après tout, pourquoi en faire une lorsque l’on considère que ces deux-là ont si bien épousé leur rôle qu’il nous est incapable de les départager, tant sur le plan du charisme que du talent. Enfin, bon je l’admets volontiers, je dois encore être tout retourné par cette série incroyable, alors qu’au début, je l’avoue honteusement, j’ai eu quelques frayeurs : mon Dieu ! je sens que ça va être long, lent, décevant…
Eh bien, non ! Parce que sa réalisation est soignée, subtile, parce que les décors sont dignes d’un bon film noir, mais surtout en raison de l’association de l’acteur, Freddie Highmore avec l’actrice jouant sa mère, Vera Farmiga, qui est, sans conteste, l’une des plus extraordinaires alliances de talents jamais vues. À tel point, si reliés par leur folie qu’ils nous hantent, nous font participer à leurs actes macabres, devenir leurs amis à la fois qu’on les hait, témoins passifs de leur amour sans limites, limite incestueux. (Jusqu’à leur pardonner ?). Certes, la construction scénaristique y est pour quelque chose, avec d’ailleurs une baisse de régime sur la saison 4, avant de regagner en intensité, aux abords de la dernière saison. Et encore, malgré ces mots, je ne dirais rien si je n’évoquais pas le travail très fouillé de leur âme pour arriver à ce résultat saisissant, dont on devine l’empreinte de consultants venus de la psychiatrie. Car non, Bates Motel n’est pas une série ordinaire bien construite, c’est bien plus, sorte de voyage dans le mental d’un fils dont l’extérieur lui paraît plus cinglé que l'amour inconsidéré qui le relie à sa mère, laquelle il va rejoindre via un transfert particulier. Bref, pour ma part, à (re)voir.
Créée
le 13 juil. 2020
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