Par où commencer ? Il y a tant à dire... Ah oui, Battlestar Galactica aka BSG, est tout simplement LA série que moi -amateur de science fiction- attendais depuis un moment. Je m'explique, depuis Star Trek, que je ne connais pas vraiment étant trop jeune et ayant vraiment pas l'envie de me regarder 50 saisons dans une qualité d'image qui fait aujourd'hui sourire et qui par la même occasion pique aux yeux jusqu'à les faire pleurer, ou encore Stargate, une série qui à bercé une bonne partie de mon enfance mais qui c'est étendu à un tel point que la série en avait perdu son intérêt (ce fut une grosse déception pour moi), j'avais l'impression de n'avoir aucune série SF digne de ce nom.
Battlestar Galactica, série créée par Ronald D. Moore en 2003 est comme vous le savez une reprise de la première série du même nom créée elle en 1978 par Glen A. Larsonn et arrêté à peine un an plus tard.
Si BSG première du nom à été créée en 1978 ce n'est pas un simple hasard, car en 1977 c'est Star Wars : Un nouvel espoir qui sort dans les salles et je n'ai pas besoin de vous faire un dessin sur ce qu'a engendré ce film dans le monde la SF.
BSG (2003) évolue donc dans un univers type space opera largement démocratisé, avec tout ce qui va avec.
Mais là où BSG tire son intérêt ne réside pas tant dans son univers SF (vu que tout ce passe dans un espace confiné -les vaisseaux-) mais par le sujet abordé ainsi que la manière de l'aborder. Elle traite d'un sujet qui nous passionne depuis toujours: la rébellion de sa progéniture. A l'image d'un enfant avec ses parents ou plus théologiquement parlant à l'image de l'homme avec dieu. Dans BSG c'est l'intelligence artificielle qui se rebelle contre son créateur, à savoir l'homme.
A côté de ça viennent se greffer tout un tas de contextes qui permette au réalisateur de traiter des sujets relatifs à ce qu'un pays aurait à faire face. Tel l'emprise du pouvoir militaire sur le pouvoir civile et vice versa (Adama - Roslin), la hiérarchie militaire (ici maitre de survie), les débats politiques (pour calmer le "peuple"), les conditions de vie ou encore plus profondément la condition humaine avec ces nouvelles machines qui nous ressemble tellement sur tant de points.
Les personnages, là il y a vraiment trop à dire pour une simple critique (qui s'étant déjà...). Pour faire simple, il y a un noyau dur de personnage qui ont une vrais essence, certains vont rester plus ou moins les mêmes pendant d'autres vont radicalement changer et j'ai pris un réel plaisir à les suivre dans leurs péripéties.
BSG m'a passionné pendant les 4 saisons, un univers SF, un bon sujet, des intrigues intrigantes jusqu'au bout, une narration plutôt bien maitrisé (c'est celons après) et des personnages attachants...
So say we all !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste