Une faim de loup
Beastars est une agréable surprise dont la production full 3D a failli me rebuter ! Cette œuvre nous plonge dans un monde peuplé d’animaux anthropomorphiques vivant à première vue en harmonie...
le 28 mars 2020
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Je profite d'une accalmie entre un vieux piano découpé à la scie sabre et deux bibliothèques Ikea désossées (déménagement oblige), pour vous pondre un petit billet sur la S1 de Beastars. Je préviens par avance : je n'ai pas lu le manga en parallèle, et je n'ai pas vu la S2 sortie au Japon en passant par NordVpn, ne comprenant pas la langue de Miyazaki, ce serait de toute façon compliqué. Bon, même si c'est sorti il y a déjà un moment et que 90% de la commu manga/animé l'a déjà vu, je vais quand même résumer vite fait l'histoire, on ne sait jamais.
Nous sommes dans un monde d'animaux au comportement anthropomorphique, marqué par une séparation culturelle fort entre herbivores et carnivores. Un fragile équilibre basé sur l'interdiction de la consommation de viande pour les carnivores, permet de conserver une relative coexistence entre les deux espèces ... Jusqu'au jour où un étudiant alpaga du club de théâtre de l'Institut Cherryton est retrouvé dévoré. Les rumeurs commencent à répandre leur venin teinté de suspicion, et la paix d'hier laisse peu à peu place à un climat pesant. Dans ce décor complexe, un loup gris, Legoshi commence à mûrir des sentiments paradoxales pour un lapin blanc ...
Inutile de passer par mille et une contorsions rhétoriques : j'ai aimé. Déjà pour le concept : faire des personnages anthropomorphiques mais gardant une bonne part d'animalité, c'était bien vu. Cela permet d'instaurer d'entrée de jeu une certaine complexité au niveau du développement psychologique des protagonistes : cf la dualité sentiment/instinct de Legoshi envers Hal, ou l'organisation des Shishi-gumi montée sur le même modèle qu'une vraie mafia, mais avec des motivations purement alimentaires. L'opening en mode dansant avec les marionnettes, magnifique. Et pourtant je suis plutôt du genre à les sauter. Visuellement c'est introllable, ça s'éloigne un peu des standards classiques de la japanimation, mais c'est beau. Une romance pas clichée, justement parce que l'on a pas affaire à des personnages à 100% humanisés. Très curieux de pouvoir regarder la S2 afin de suivre le développement de Legoshi.
Créée
le 13 mars 2021
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