Dernière saison de Better call Saul. Cette sixième saison clôture avec bonheur une très longue aventure : les saisons propres à Breaking Bad, le téléfilm El camino sur Jesse et donc le destin de Saul Goodman. Si on fait le bilan on est très heureux d’y voir une Œuvre majeure dans l’histoire des séries. C’est du costaud dans l’écriture, dans la mise en image, dans le jeu des comédiens et dans les thématiques explorées.
Avec cette série là en particulier on revient sur Saul d’abord et on découvre un autre obsédé, un autre orgueil malmené. Saul est un addicted de l’arnaque comme Walter White l’était par le pouvoir que lui conférait son art de fabriquer de la meth exceptionnelle. Better Call Saul nous présente un nouveau personnage celui de Kim, un personnage de femme forte et libre comme rarement on en a vue : je pense effectivement qu’elle est unique. Superbe portrait de femme, d’une modernité qui fait tellement plaisir ! On revient ensuite sur Mike et Gustavo deux personnages très importants dans Breaking Bad, l’un aussi attachant que l’autre est glaçant, tous deux fascinants. On a droit à un Bad guy exceptionnel : Lalo.
Bonus sur cette dernière saison : de nombreux personnages de Breaking Bad viennent pimenter de leur présence les épisodes.
Très grande série : tout aussi bonne que Breaking Bad, différente, moins axée sur la violence (encore qu’il y ait quelques accès bien explosifs, mais sur Breaking Bad elle était quasi omniprésente).