Une série qui surpasse sa génitrice.
Better call Saul, comme son nom l'indique, met en avant le développement professionnel et émotionnel du personnage loufoque de Breaking Bad Saul Goodman.
Saul n'est pas le seul mis en avant, d'autres personnages iconique son développé. C'est le cas de Mike, antagoniste déjà aimé (mon préféré) dans Breaking Bad le rendra encore plus iconique et appréciable qu'il ne l'était déjà. Ses courtes prises de paroles, quand elles arrivent à sortir de sa bouche et que ce ne soit pas juste un grognement, l'histoire tragique de son fils, sa double casquette de Popop le rend si spécial. Fring est aussi présent, on suit sa montée en puissance au sein du cartel et comment il va faire pour avoir le monopole du sud des usa. A l'opposé, on assiste à la chute de Salamanca père car nous le voyons debout, sans fauteuil roulant, et parler avant de devenir celui qu'on connait bien.
Jimmy, James ou encore Saul est le lien entre tout ses personnages qui leur a permis de sortir de situation critique en détournant les lois. Kim, sa compagne, et quand à elle plus droite sur la loi, elle essaye de le remettre sur le droit chemin ou le chemin du droit (les deux étant avocats). Kim, attachante, charme la caméra par son sérieux, sa rigueur mais qui s'engouffre dans un les magouille de son conjoint poussé par son brin de folie. La série montre une justice corrompu où tout est négocié à l'avance avec arrangement entre copain, mais aussi où les avocats ont réellement envie d'aider n'importe qui, c'est une lettre d'amour cachée au métier d'avocat : un métier de cœur, avec une volonté de défendre les oubliés, difficile, où les requins sont tout autour de vous.
La série est sublimée, comme pour Breaking Bad, par la réalisation : mouvements de caméras, couleurs, montage, photographie, éclairage, musiques... absolument tout est parfait.
Un coup de cœur