Coup de foudre improbable et immédiat pour la famille Rose et les habitants de Schitt’s Creek.
Après 2/3 épisodes où l’on se demande un peu ce qu’on regarde, le pitch (une très riche famille new yorkaise se voit ruinée et doit s’installer dans un motel d’une petite ville paumée que le père avait acheté pour la naissance de son fils) prend tout son sens.
C’est toujours drôle, souvent hilarant, mais la série dissimule surtout derrière ces personnages a priori détestables un cœur énorme. La manière dont ils progressent et évoluent d’épisode en épisode est un petit miracle, chaque saison surpasse la précédente.
Le jeu des acteurs est d’une remarquable constance dans l’outrance, ce qui les rend de plus en plus attachants. On est vite accrocs aux francisisme vachards de Moira (irrésistible Catherine O’Hara, la Maman de J’ai raté l’avion). Tous les comédiens sont irrésistibles, d’autant plus qu’ils sont épaulés par des personnages secondaires qui gagnent en importance et en profondeur au fil des saisons.
Ils nous font rire, nous émeuvent (par surprise). On développe pour eux un amour inconditionnel.
I can tell I’m obsessed by this Schitt!