Un peu de fraîcheur dans le monde des séries...
Adepte du format 20 minutes pour les séries (oui, j'ai le temps de m'endormir devant un épisode en format 52 minutes...), j'ai regardé avec jubilation les 4 premiers épisodes de Fresh off the Boat.
Certes, il n'y a rien de bien innovant dans le concept. On suit la vie d'une famille des années 90 complètement décalée dans leur nouveau milieu. La mère est tyrannique est obsédée par l'argent, le père un indécrottable optimiste, les enfants sont trois garçons qui s'intègrent plus ou moins bien dans leur école. Le héros est Eddie, l'aîné, rebelle dans l'âme et pourtant en recherche de reconnaissance de ses pairs, fan de hip hop et de culture américaine. Jusque là, il y aurait bien un petit faux air de Malcolm in the Middle...
Le décalage des Huang, se situe, vous l'aurez compris au niveau culturel. Issus de l'immigration taïwannaise, et précédemment installés dans le quartier chinois de Washington, les Huang s'installent à Orlando en Floride, où ils sont les seuls asiatiques du quartier. En quête d'un statut social, ils se démènent chacun à leur façon pour se faire une place, sans renier leur culture.
Eddie, lui, est un peu le contrepied de sa famille : pétri de culture américaine depuis sa plus tendre enfance, il peine auprès de ses camarades et de sa famille pour quitter son image de "chinois" et se construire une identité "gangsta-rap".
Le pilote est un peu poussif, mais au fil des épisodes, chacun s'affirme et de nouveaux personnages hauts en couleurs sont présentés. Le situations sont drôles, la narration légèrement cynique d'Eddie est très amusante et par dessus tout, le tout a une sorte de fraicheur qui m'a vraiment plu...
A suivre...
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