C'est quand même pas Dark, série sf qui n'a d'allemand que nom et de Ricain tout le reste. Ici, la mise en scène est sobre, sans tous les artifices sauce BBQ, un peu rêche, quoi. La photo, la bande son (un titre allemand en 6 épisodes jusqu'ici) sont aux standards Netflix. Idem pour le casting le jeu d'acteur, les dialogues : pas d'étincelles mais conforme à la plate-forme Mac do-Netflix et ses recettes.
L'histoire est un peu moins banale, mais ces temps derniers, dès que tu fais autre chose que du super-héros ou du quantique, tu fais partie de la minorité statistique. Le thème de la start up et de son patron qui s'affranchissent de toute éthique est quant à lui éculé.
Certains procédés narratifs, à défaut d'être originaux (flash back sur l'enfance de Mia/Emma, flash forward sur l'incident du train) sont assez justes, et utilisés sans abus ou presque (trop le train). Pas un mauvais scénario donc, bien que sans grandes surprises. J'aurais bien vu la méchante faire des coups plus tordus, genre à trois bandes. Ptèt plus tard.
L'épisode 6 semble marquer un tournant et annoncer une nouvelle direction, et ça c'est déjà une surprise. L'avenir nous dira si c'est une bonne, quelques grosses invraisemblances dans le même épisode pourraient tout faire tourner au faux espoir.
En attendant, je n'y vois aucune efficacité particulière, allemande ou non. Une fusion entre sociétés à responsabilité limitée, oui.