Bof
Beaucoup d'incohérences, des résolutions à la truelle, et de looooooongs passages totalement niais : rien à voir avec une vraie série d'espionnage. Mais - et c'est un grand mais - quel casting les...
le 6 déc. 2024
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Les comment, pourquoi, invraissemblances et impossibilités à la pelle, comportement absurdes..., les deux premiers épisodes donnent le ton, une véritable avalanche.
Un tireur, tueur, d'élite qui oublie une douille sur place avec, pour faire bonne mesure, ses empreintes dessus...que la police ne verra pas, par contre Sam lui oui...qui ensuite, après s'être comporté comme un crétin chez Helen, il ne venait pas pour discuter, il s'approche d'elle, il voulait lui faire un calin ?...se laissera mener à l'abbatoir, comme un agneau. Baston d'enfer à la maison, personne n'est réveillé et pas un verre de cassé.
Sam donc, le gars revenu de Rome pour protéger Helen, tranquille en train de se faire sodomiser, case à cocher devenue obligatoire, complètement à poil donc, quand sa protégée lui expédie sa position par téléphone, 2 personnes hostiles montant les escaliers, elles sont juste l'étage en dessous, la porte de l'appart de son défunt amant, où elle se trouve, est ouverte, on les entend...Elle, elle vient de trouver en 10 secondes ce que les gros nuls de Scotland Yard n'ont pas vu, pourtant on nous montre bien qu'ils ont cherché, des portes de placards sont ouvertes...Bien évidemment elle est mains nues et touche, normal pour une espionne, tout ce qu'elle peut jusqu'à la vapoteuse de son chéri, qu'elle utilise en plus, histoire de se rappeler les bons moments passés avec lui.
Ben le Sam, le tueur super pro, discret et prudent au possible, comme tous les pros quoi qui amènent dans leur piaule, pour se faire sauter, le premier type, ou nana, qui les approche dans un bar, "éjecte" donc son partenaire du moment, s'habille, se chausse, descend de son immeuble, se déplace à travers Londres, environ 15 fois Paris, trouve la maison où est censée être Helen, se fait ouvrir la porte, monte les escaliers et enfin tire au fusil de chasse dans la tête d'une des gamines tueuses, lesbiennes bien évidemment, émancipation obligeant...Tout ça en 1 minute 30 chrono. Moi je dis Bravo !
Là encore personne n'a rien entendu, ni vu, surtout pas la proprio qui est juste dessous et qui a dû forcément ouvrir à Sam, avec son fusil, comme elle l'a fait pour Helen et ensuite les 2 nanas.
Un truc débile mais, quand on tire dans une tête, ou sur quoi que ce soit d'autre, au fusil de chasse, à 5 mètres, si quelqu'un est sur la trajectoire, devant ou derrière, à 2 mètres ou 3 ou 4 ou..., ou à côté, il en prend plein la gueule aussi. Ben là, non, rien, Helen elle a juste la tronche éclaboussée par du sirop d'on ne sait quoi censé ressembler à du sang qui ne coule pas.
Un autre truc tout con mais le sang, au contact de l'air, il ne reste pas rouge très longtemps, il s'oxyde...Sauf sur le visage d'Helen, cette dernière semble d'ailleurs adorer se promener avec de grandes dégoulinades sur la gueule, différentes parfois en fonction de la scène, c'est peut être bon pour sa peau, la raison pour laquelle elle ne s'essuie jamais et probablement aussi qu'elle ne marque pas. Elle donne des coups à foison avec ses petites mains manucurées, sans aucune trace dessus, rien, elle rentre à la maison, prend une douche et beurre des tartines à ses enfants. Pas un hématome non plus sur le corps, que dalle, pourtant elle en prend.
Le sang ressemble étrangement à du jus de groseille, il en a la couleur et laisse exactement les mêmes traces sur la peau que celles qu'on a sur les mains après une cueillette.
Les tueurs de l'organisation, une fois leur contrat rempli, ben ils restent sur place, dans leur voiture, pour passer ou recevoir un coup de fil.
La dégaine de Sarah Lancashire, franchement. Elle s'invite dans une sauterie au ministère de la défense et personne ne lui demande de montrer patte blanche.
Un ministre qui se ballade tranquille, seul, aucune protection pas plus que d'enquête sur son entourage proche, sa femme par exemple. Pourtant il occupe un poste plutôt sensible.
La descente des escaliers extérieurs par Sam et son copain noir d'un soir, autre case à cocher, est aussi un grand moment.
Que fait la police, ça tire de tous les côtés dans Londres ?
Le recrutement d'Helen...''...Vous savez que mes talons m'empêcheront de courir, vous avez dû mémoriser ma plaque, je sais aussi que vous serrez votre poing dans votre poche, prête à me cogner...'' Tope là, embauchée ! Sa formation au tir, c'est quelque chose.
Elle a dû tirer combien de fois en 10 ans, elle a été amenée à se battre combien de fois ? Jamais, ce n'est pas sa fonction, elle transmet des infos. Comment une mère de famille, sans le moindre entrainement peut se battre comme elle, prendre des coups comme elle en prend, avoir le dessus sur des mecs, ou 2 nanas ensemble, jeunes et aguerris et accessoirement tirer froidement dans des têtes ? Elle fait un jogging par ci par là et à part ça ?
Le Sam, il a vraiment pas de bol, il revient à Londres après 7 ans d'absence, plus de 10 millions d'habitants et il tombe direct sur d'anciens amis gays, relations de son ex.
Hormis une petite coupe de cheveux légèrement différente, en 10ans, personne n'a pris une ride, quelle chance, la recette svp.
Bref !
Rien de très sérieux là-dedans, il faut ranger la boite à questions et accepter de regarder, sans s'en poser. Si on remplace Drame, par Comédie et qu'ensuite seulement on y accole Espionnage, voire Thriller, alors ça peut passer assez vite et plutôt bien, quoi que à partir de l'épisode 4 ça devient en plus bavard, sinon c'est direct l'ulcère à l'estomac parce que c'est quand même terriblement con, du début à la fin. Il y aura une saison 2.
Les fans de John Wick y trouveront peut être leur compte
Créée
le 23 janv. 2025
Modifiée
le 25 janv. 2025
Critique lue 11 fois
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