Dès les premières minutes de la première saison nous sommes plongé dans l'abordage d'un Navire au beau milieu de l'Âge d'Or de la piraterie. Quand on découvre que ce qui semble être le personnage principal se nomme John Silver, quelque chose fait tilt. On comprend qu'on va être plongé dans une grande fresque mettant en scène les grand noms de la piraterie, et c'est sans parler des personnages du Capitaine Flint, de Jack Rackam, Anne Bonny, Charles Vane, Benjamin Hornigold ou Woods Rogers qu'on suivra par la suite en parallèle.
Nombres d'images d'épinale viennent alors à l'esprit, la vision romantique du pirate libre et bagarreur, les coffres aux trésor caché dans une montagne en forme de crâne, de l'ancienne magie vaudou, tout ce que nous fournit des œuvres tel Pirates des Caraïbes, la Famille Pirate ou bien la Bande Dessinée Les Campbell. Et bien à contrario, devant Black Sails, on se retrouve (agréablement) surpris de découvrir l'organisation d'un équipage, les élections du capitaine et les enjeux que cela recouvre; la partie économique de la piraterie, de la prise du butin à la revente par un tiers, qui nécessite donc toute une logique et de la précaution.
On découvre donc toute une facette beaucoup plus "Historique" de cette époque, Avec certes toute une partie de dialogues exhaustifs et pleins ralentissement d'un point de vue scénaristique qui peut déplaire, mais lorsqu'on passe au delà de cet aspect, la série devient alors une fresque remplis d'enjeux politiques, de conflit autant sur le plan physique que de conflit d’intérêt et on se retrouve vite à hésiter pour qui on va prendre partit dans la lutte pour retrouver l'or du bâtiment espagnol L'Urca de Lima et on finit par trembler pour la liberté compromise de la République de Nassau