Si Hannibal Lecter n'était ni cannibale ni psychopathe...
Une série au ton de "Fringe" mais sans le surnaturel.
Mise en scène soignée, l'histoire est intrigante, comédiens aux taquets et dont les personnage ne sont clairement pas présents pour remplir un quota de sympathie auprès du public (lui c'est le gros dur, elle c'est la gentille, etc )...
C'est un peu plus fin que ça.
Jusqu'ici les effets spéciaux sont moyens (quelques explosions en CGI vraiment moches qui font décrocher pendant un court instant) mais ce n'est pas ce sur quoi on mise en regardant "The Blacklist".
Soyons clair la série est portée par ses interprètes, avec en peloton de tête James Spader dans le rôle du criminel international Raymond Reddington ("Red" pour les intimes), magistral et jouissif tant le fil conducteur de la série est indissociable de son personnage.
L'histoire est pourtant plus ou moins la même que celle d'"Alcatraz".
En gros : une jeune recrue d'un service du gouvernement s'allie avec un personnage inattendu pour retrouver une liste de personnes dangereuses : c'est exactement la même thématique qu'"Alcatraz" (d'ailleurs chaque titre d'épisode correspond à un nouveau perso à traquer) mais bizarrement on s'en fout !
L'histoire semble avancer assez vite et il se passe suffisamment de choses pour que le spectateur ait autant le temps de s'intéresser à l'intrigue de l'épisode qu'à l'intrigue générale de la série :
Pourquoi Red fait-il tout ce qu'il fait ? etc.
Après quelques épisodes j'ai déjà ma petite théorie mais l'avenir nous en dira plus...
On pourra cependant reprocher à "The Blacklist" d'avoir un schéma de scénario d'épisode légèrement répétitif :
Evènement grave ,
Le FBI tente quelque chose,
Echec ou semi-réussite FBI,
FBI appelle Red au secours,
Enquête FBI/ Red main dans la main ou FBI solo et Red en solo,
Résolution de l'intrigue de l'épisode,
Teasing ou Cliffhanger de fin d'épisode sur l'intrigue générale.
Espérons que les rapports entre les personnages sachent très vite briser cette structure sans quoi je crains un syndrome "Castle" (trop d'épisodes racontés de la même manières, tuent l'intérêt de la série).