« Blanca », héroïne non voyante mais plus perspicace que certains de ses collègues de la police génoise, Blanca réalise son rêve : être utile à la résolution d’enquêtes criminelles.
Notre avis sur un personnage attachant qui à défaut d’avoir l’œil, est à l’écoute.
Synopsis :
Blanca Ferrando (Maria Chiara Giannetta) est devenue aveugle à l’âge de douze ans suite à un accident dans une cabane en feu alors qu’elle essayait de sauver sa sœur. Plus tard, elle se fait engager pour un stage de six mois par la police génoise. Elle a déjà œuvré comme consultante spécialisée dans le décodage de documents audio pour le procureur de Gènes. Toujours accompagnée par Linneo, une adorable bouledogue américaine, qui la protège et la réconforte dans les moments difficiles, et par sa meilleure amie, Stella (Federica Cacciola). Après avoir surmonté les défis du travail, elle se retrouve à devoir affronter des défis sentimentaux : elle se retrouve impliquée dans un triangle amoureux entre deux hommes, l’inspecteur Michele Liguori (Giuseppe Zeno) et le jeune cuisinier Nanni Busalla (Pierpaolo Spollon), tous deux ayant un passé marqué par des drames familiaux.
Dans la foulée d’une première saison réussie et plébiscitée, la deuxième repart sur les chapeaux de roues. Fraîchement diplômée, Blanca échappe de peu à un fou qui fait sauter des voitures de police.
Désormais affublé du sobriquet de Polibomber, il va empoisonner la vie du commissariat et celle de Blanca. Les réalisateurs Jan Maria Michelini (saison 1 épisodes 1 à 3 et saison 2 épisodes 4 à 6) et Giacomo Martelli (saison 1 épisodes 4 à 6 et saison 2 épisodes 1 à 3) ont mis en place une action rythmée et des codes vestimentaires pour leur héroïne parée de couleurs vives en opposition à l’obscurité de sa vie, ainsi que des scènes vécues du point de vue de ceux qui voient et de celle qui entend mais ne voit pas, le tout soutenu par un mélange de musiques allant du baroque au rap.
NOTE : 7/10
Comme pour certaines séries françaises (« HPI », « Profilage », « Astrid et Raphaëlle ») c’est la personnalité de la jeune femme à la parka fluo aux répliques parfois acérées, qui ne sourit jamais qui emporte les suffrages. Outre l’écrin historique de certaines demeures de la ville tel le Palazzo Lorenzo Cattaneo (classé à l’Unesco) et l’important port de Gênes.
Le charme opère aussi grâce à des traits d’humour, aux visions fantasmées (par Blanca) et à la qualité des dialogues. Nous vous la conseillons les yeux fermés !
La série se termine sur M6 début mars 2024 (sur Addiktv au Québec) et non diffusée dans les autres pays francophones.