Le bon vieux Harry a décidé de se lancer dans la carrière de détective privé, mais sa fille prend le relais et débute tout en bas de l’échelle, avec l’avantage (ou l’inconvénient) de connaître certains des rouages de l’institution.
Certes on s’intéresse aux aventures de Bosch, mais le côté clinique, très documenté, de la vie policière vue par le biais de l’intégration de Maddy est un vrai plus. L’univers de Connelly est respecté au cordeau, et je continue à penser qu’il était difficile de faire mieux que Titus Welliver pour incarner ce personnage.
Il y a quelques facilités, mais elles sont noyées dans une trame globalement de très bonne facture. On continue à suivre plusieurs récits entremêlés avec beaucoup de plaisir.
Et le cliffhanger final de la première saison, même si assez prévisible, nous laisse avec une sécheresse dans la bouche.
La saison suivante est plus rude, allant plus sur le polar que sur le thriller, et entremêlant allègrement plusieurs intrigues. Les personnages s’entredéchirent au fur et à mesure, laissant apparaître diverses failles peu exploitées jusque-là.