Si Bref tirait profit de la synergie entre télévision et viralité web, Bref 2 revient en s’inscrivant dans l’ère du streaming.
Le héros, désormais quadragénaire, traverse des questionnements existentiels qui résonnent avec l’époque : la crise du couple, le deuil, la tentative de grandir, assumant un regard à la fois introspectif et acéré sur les relations humaines.
Mais là où Bref pratiquait la satire avec des piques sur la société et une certaine irrévérence, ici le ton est plus lisse et convenu.
Si les 3 premiers épisodes sont brillants, les 3 suivants semblent hésiter entre le drame existentiel et l’humour bienveillant avec quelques poncifs sur l’âge adulte et la solitude.
Plus longue, plus sage, plus prévisible, la série donne l’impression d’un Bref en crise de la quarantaine, qui à l'image de son personnage principal, oscille entre nostalgie et envie de renouveau sans toujours retrouver son mordant d’antan.
Ça reste quand même agréable à regarder et la démarche de passer à un format plus long fonctionne bien. Bref 2 réussit à trouver un équilibre entre modernité et continuité, offrant une œuvre sincère, drôle mais avec un ton plus lisse et consensuel.