Bring it on, ghost est un drama surnaturel plutôt divertissant. Il ne casse pas trois pattes à un canard laqué, et je pense qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Alors que son postulat de départ était intéressant, il souffre d'incohérences dans le scénario et d'une évolution d'intrigue un peu trop gentillette à mon goût. Même les actes de l'antagoniste manquent de corps (pun unintended) , et l'ambiance qui avait du potentiel échoue à mettre de la tension. Je ne peux toutefois pas reprocher un manque de rebondissements, qui s'échelonnent bien tout au long du drama.
Je n'ai pas été convaincue par les scènes de cascade, cela dit, mais je dois peut-être l'imputer à l'âge du drama. Pas transcendée non plus par la relation de nos deux personnages principaux qui manquent pour moi un peu d'alchimie, mais j'ai bizarrement apprécié la bromance des deux membres du club de traqueurs de fantômes de l'université. J'avais peur de trouver ces derniers lourds, car ils en font beaucoup, mais je me suis finalement surprise à sourire à une ou deux reprises à leurs frasques.
Comme régulièrement, le dernier épisode était de trop, avec une résolution trop facile à mon goût. J'ai du mal avec les épilogues qui traînent en longueur, et beaucoup de choses ont voulu être résolues en trop peu de temps, dommage.
J'ai l'impression d'être très négative dans cette critique, alors que j'ai pourtant été au bout de mon visionnage sans trop de difficultés : j'ai honnêtement passé un bon moment, j'ai été divertie, mais ça ne sera pas un gros coup de cœur.