J’aime les séries « historiques », tout comme les romans du même genre, d’ailleurs.
Donc, Britannia, oui, j’ai « topé », et je l’ai regardée.
Bilan :
Déjà, les deux premières saisons étaient « limites » : meurtres, violence extrême, torture, mutilations… Bon, OK, me disais-je, l’époque était violente. Et je ne parle même pas de la musique inadéquate. Mais j’ai persévéré.
Ce qui me fait dire que je me suis aventurée à regarder la troisième saison.
Ça été le coup de grâce : sacrifice d’enfant, d'adulte, ingestion du sang des victimes, et, pour couronner le tout : dévoration des corps préparés comme du rôti.
Je n’irai pas au-delà des deux premiers épisodes de cette troisième saison. Je ne suis pas prude, et je n’ai pas froid aux yeux, mais je ne veux pas salir mon esprit ni corrompre mon âme.
On ne peut pas se contenter de se dire : « Okay, c’est de la fiction… ça va aller. » Ce n’est pas comme ça que ça marche. Notre intériorité, consciemment ou pas, se nourri de tout ce que nous percevons. Et comme j’attache de l’importance à ce que je mange, je fais de même avec mon esprit. Se nourrir de beauté, ce n’est pas comme se nourrir de merde. Le résultat ne va pas être le même.
Dès la première saison, je me suis refusé à voir ce qu’était réellement cette série : de la programmation prédictive, ni plus ni moins.
Qu'èsaquo, la programmation prédictive ?
C’est une théorie conçue par certains théoriciens du complot, selon laquelle les gouvernements ou les groupes d'élite utilisent des films ou des livres de fiction comme outil de contrôle mental de masse. Dans quel but ? Celui de faire accepter plus facilement aux foules les événements futurs déjà prévus.
Quelques exemples, parmi d’autres :
Qu’est-ce que ça signifie, quand un Attali évoque, l'air de pas y toucher, le cannibalisme (à plusieurs reprises ?)
Ou quand on tombe sur des articles tels que celui-là.
Ou même quand Aldous Huxley fait discrètement allusion à l’utilisation du « sang jeune » dans Le Meilleur des mondes (ce n’est évoqué que deux fois dans le roman…) :
1)
— Les hormones gonadales, la transfusion du sang jeune, les sels de magnésium…
— Et souvenez-vous donc qu’un gramme vaut mieux que le « zut » qu’on clame…
Ils sortirent en riant.
— Tous les stigmates physiologiques de la vieillesse ont été abolis. Et avec eux, bien entendu…
— N’oubliez pas de l’interroger au sujet de ce ceinturon malthusien, dit Fanny.
2)
— C’est parce que nous ne leur permettons pas d’être comme cela. Nous les préservons des maladies. Nous maintenons artificiellement leurs sécrétions internes au niveau d’équilibre de la jeunesse. Nous ne laissons pas tomber leur teneur en magnésium et en calcium au-dessous de ce qu’elle était à trente ans. Nous leur faisons des transfusions de sang jeune.
Oui, vraiment, Britannia est une série abominable, et je ne la recommande pas du tout.