« Cardinal » doit son nom à son personnage principal, le taciturne officier de police canadien John Cardinal (Billy Campbell habitué des séries comme « Helix », « The Killing » mais aussi vedette de « The Rocketeer »). Chaque saison s’articule autour d’une nouvelle enquête, avec ses mystères et ses horreurs, car la violence est ici bien présente. Très vite, l’univers froid et intriguant de « Cardinal » nous interpelle et les forêts canadiennes y sont largement magnifiées. Les décors naturels joue un rôle clé dans la série, de la mise en scène des meurtres à la représentation de la personnalité des personnages. Si vous aimez les polars scandinaves, type « les enquêtes du département V », alors « Cardinal » ne devrait pas vous décevoir.
Synopsis :
À Algonquin Bay, au fin fond de l’Ontario, on vient de découvrir le corps d'une jeune fille de 13 ans dans une mine abandonnée. Le détective John Cardinal qui était chargé de l’enquête sur la victime, Katie Pine disparue depuis des mois, s’engage sur la piste de son meurtrier. Pour cette enquête, il est épaulé contre son gré par la détective Lise Delorme, sa nouvelle partenaire imposée par sa hiérarchie. Pour John Cardinal, les indices du meurtre correspondent au mode opératoire d’un tueur en série. D'abord sceptique, sa nouvelle coéquipière, convaincue par les nouvelles découvertes, l’aide à traquer le tueur dans les grands espaces de cette région, dans une atmosphère pesante et glaciale.
LA CRITIQUE À LIRE SUR SCREENTUNE
Série à gros budget, « Cardinal » diffère notablement d’autres séries canadiennes comme « Carter » et « Private eyes » qui proposent aussi des duos d’enquêteurs plus humoristiques cependant.
Loin des clichés habituels, celle-ci se distingue par son approche minutieuse de la personnalité des tueurs en série. Les meurtres sont assez terrifiants et les victimes, comme dans les romans de Jussi Adler Olsen (« Les Enquêtes du département V »), souvent abandonnées et enfermées.
L’atout principal de « Cardinal » outre l’alchimie qu’ont su créer les deux acteurs avec leurs personnages c’est l’Ontario sauvage, ses forêts impénétrables, ses lacs aux eaux miroitantes, Algonquin Bay (cité fictive) et la magie de ces espaces quasi infinis propices à tous les drames ... À ne pas manquer.