Carol elle-même n'est pas inintéressante - jusqu'à là tout va bien. Un personnage assez calme, d'un certain âge et qui n'a pas de désirs extraordinaires, ce n'est pas pour déplaire et ça change un peu. Malheureusement ensuite il ne lui arrive rien qui mérite d'être raconté - les réflexions des personnages sur leurs vies et leurs familles sont prévisibles et niaises. Je me suis à demi-éveillée quand Carol a pris un flingue pour voler l'encre de la photocopieuse de sa copine chiante au Tibet, mais ça n'a embrayé sur rien du tout, elle est repartie dans son monde chiant où il ne lui arrive rien et où elle nous emmerde à tenir des funérailles pour un collègue dont personne n'avait rien à foutre. A la limite du moralisateur : les autres collègues, touchés par son discours sur le collègue décédé, énumèrent des choses qu'ils avaient remarqué sur le mort et Carol est touchée par leur investissement. C'est... comment dire... nul ? bête ? faux-cul ? Tout en même temps.