On peut dire que c'est une série particulière et qu'elle ne conviendra pas à tout le monde.
La vie de Carol est vide de sens depuis l'annonce de la fin du monde, et sa dépression se fait ressentir à l'écran. Elle n'a aucune motivation, elle parle lentement, et tout est lent.
Les épisodes durent 30 minutes, et pourtant ça donne l'impression qu'ils en font le double parfois !
Ça n'est pas forcément négatif, mais ça change de ce qu'on a l'habitude voir, et tout le monde ne va pas aimer.
Carol étant une femme célibataire et sans enfants dans la quarantaine, ça change des héros classiques et ça fait du bien. Ce point de vue permet d'explorer le fait de s'épanouir par soi-même sans dépendre des autres. La série nous montre aussi que chacun trouve son bonheur à sa façon.
Là où certains vont essayer de vivre leur rêves avant la mort qui approche à grands pas, d'autres continuent de vivre normalement et d'apprécier les plaisirs simples.
La série passe par plusieurs états, au début elle est un peu déprimante, puis elle devient absurde, drôle et émouvante au fil du temps. Et au fil de l'évolution de Carol.
Je suis pas sûre d'avoir compris tout le délire autour de l'Entreprise et ce qui s'y cache, mais finalement, peu importe ? Je crois que c'était pas le sujet principal.