Caronte est une série espagnole de 13 épisodes, dont chacun est une affaire judiciaire différente qui dure en gros 110 minutes.
Je ne fais que démarrer la série, donc il est possible que je déchante lorsque j'aurai vu les 13 épisodes et que je revois mon commentaire comme ma note (peut être à la baisse).
Samuel Caronte est un policier qui a fait 8 ans de prison pour un homicide qu’il n’a pas commis.
Il était un policier toxicomane (ça le détruisait) mais il n’a jamais été corrompu et encore moins un assassin.
Il a passé un diplôme de droit pénal et à sa sortie de prison, devient un avocat pénaliste qui va prendre la défense des cas presque indéfendables.
En parallèle, il va rouvrir son propre dossier pour prouver son innocence.
Il veut surtout retrouver l’affection et le respect des siens (de sa femme, de son fils, de ses amis, car tous ne veulent plus entendre parler de lui). Il est conscient de leur avoir causé énormément de torts mais il veut obtenir justice.
Samuel Caronte est interprété de façon très juste par Roberto Alamo (”Que Dios nos perdone” et ”La Piel que Habito”).
Bref pour le moment, c'est bien rythmé et intéressant à suivre.
J'ai vu maintenant les 13 épisodes et j'ai descendu ma note.
Je ne mets qu’une note ”moyenne” car, d’une part, j’ai trouvé que 13 épisodes auraient pu être ramenés presque à la moitié, et la série n’aurait pas eu une histoire incompréhensible pour autant. La toute fin de la série (pour ne pas écrire la dernière minute) m'a paru bien bâclée.
D’autre part, parce que, au fil des épisodes, je n’ai pas accroché plus que ça au jeu de Roberto Alamo que je trouvais plutôt bon au début. Curieusement, au fil des épisodes, est-ce dû à son physique peut être, je ne l’ai pas trouvé bien crédible en amoureux transit avec ses ”mon amour” trop répétitifs et ses yeux larmoyants.
Bref, j’aurais pu résumer bien plus sommairement mon sentiment sur la série : pas loupée sur toute la ligne (j'ai vu pire) mais pas terrible non plus.