Gros potentiel mais...
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le 19 sept. 2018
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Que les non-initiés se rassurent, Castle Rock renferme des secrets en lien avec des livres mais est totalement accessible aux néophytes. Cet hommage à l’esprit du travail de King est à la portée de tous si vous voulez vous immerger dans un monde empli de mystère, où les liens qui assurent la cohérence se tissent dans l’ombre, à l’abri de nos regards. Le générique, faisant se succéder des bouts de pages de roman, illustre très bien la note d’intention de la série : Castle Rock est un assemblage, un puzzle inspiré par un maître de la littérature fantastique. L’équipe a ingurgité puis digéré son travail, pour accoucher d’un objet télévisuel en son honneur. L’influence de J.J. Abrams, producteur ici, n’est pas à démontrer. Il aime travailler sur des intrigues ésotériques qui vont relancer le mystère perpétuellement en renchérissant avec des nouveaux éléments. Les possibilités permises par l’œuvre de King lui offrent, avec les showrunners Sam Shaw et Dustin Thomason, un terrain de jeu aux limites informelles.
Sur ce début de saison, il est encore trop tôt pour savoir exactement de quoi parle réellement l’histoire et où elle veut nous amener. Ce qui peut faire peur et biaiser notre avis. Car si la cohérence se trouve de prime abord dans l’esprit, une histoire qui ne se dévoile qu’avec parcimonie peut nous faire lâcher en cours de route. Et jongler entre les arcs de plusieurs protagonistes n’aide pas à la lisibilité de l’ensemble. Autant dans notre attachement pour ceux que l’on suit que pour définir comment s’établissent les connexions. Heureusement, la série se montre d’une solidité impériale au niveau de sa direction artistique. L’ambiance est pesante, crade par intermittence (les décors à l’intérieur de la prison sont un modèle du genre), incertaine, servie par une mise en scène très cadrée. À cela s’ajoute la présence plus ou moins discrète d’une couche sonore (bande-son, sound design) venant souligner l’étrangeté de ce monde. Ce qui le rend si étrange c’est tous les secrets, les non-dits, les plaies encore béantes. Tous refoulés, enfouis sous le tapis, jusqu’à ce que quelqu’un le soulève et réveille par la même occasion des fantômes.
Créée
le 31 juil. 2018
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