C'est l'histoire du mec le plus flippé du monde qui veut chasser les fantômes.
Il a trop de matos, trop à gérer, trop d'ambition.
Chaque chasse vire au n'importe quoi et il n'apprend rien, n'améliore rien concrètement. Quand quelque chose se produit (paranormal ou pas), il perd ses moyens et la confusion l'emporte. Je serais un esprit qui se manifesterait devant lui, je serais tant gavé de le voir me demander de confirmer 23 fois que je suis là devant lui, pendant qu'il sue tout son sandwich (qu'il aura mangé pour "se restaurer et reprendre des forces") et bafouille n'importe quoi. Il aura beau se créer n'importe quel protocole, sans remise en question, le show (car ça n'est rien d'autre) n'avancera pas.
Exemple de grand n'importe quoi : une porte qui claque dans la maison de Didier (2e partie du volume 2, déjà) fait perdre UNE PUTAIN D'HEURE de montage. On va vivre cela en temps réel, voir sa réaction, le voir récapituler ce qu'il vient de se passer pendant qu'il se remet de ses émotions, téléphoner à Didier pour expliquer ce qu'il vient de vivre, Didier arrive et il lui refait le topo, puis lui fait écouter l'enregistrement, puis va vérifier ses caméra de surveillance pour revoir l'incident. Le tout est gardé en temps réel, 1 heure de perdue que l'on ne retrouvera jamais. Ah, évidemment, le montage reprendra ses droits avec un instant récap' où l'image passe en N&B et sa voix nous raconte ce qu'il s'est passé. En tout, nous avons vécu plus de 5 fois le même événement : une porte qui claque.
L'épisode spécial Ouija est aussi un grand moment, où ce gugusse parasite la séance, ne respectant ni les invités présents, ni les éventuelles entités.
Petit bonhomme qui n'apprend jamais de ses erreurs et se laisse dépasser par ses émotions, qui aurait à y gagner de bosser dans une équipe pour palier à ses faiblesses, mais préfère mettre en avant l'illusion de sa sur-préparation. Insupportable à force, surtout avec sa manière de tout dire 3 fois à base de synonyme et de phrases sans fin à base de virgules (j'ai essayé d'en faire des caisse comme lui dans cette critique mais ça m'est moins naturel, évident, inné, et spontané que chez ce petit bonhomme).
Le truc chiant, c'est que c'est devenu un plaisir coupable : le regarder errer comme un débile et se facepalmer en boucle, accélérer pour arriver aux "fins de chapitres récapitulatifs", et se demander ce qu'on fait de notre vie à voir un mec s'agiter avec du rien et couvrir ça avec des synthés flippants.