Episode 8 qui vient abaisser cruellement une si belle note au démarrage ! Mais à force d'épisodes qui tanguent vers le documentaire National Géographique et pour lesquels j'ai été très conciliant, ma patience a assez duré et l'irritation l'a remplacée. Trop de lourdeur, trop d'atermoiement !
A force d'attendre, on finit par vraiment s'endormir. Ce qui était à craindre, hélas...
Pourtant ça démarrait bien ! Mais le moindre élan de poésie devient lourdingue comme si on avait suffisamment fait le tour et que l'on avait envie d'avancer un peu. Avancer ! Le gros bémol de cette série qui n'avance pas. Elle continue de ronfler comme une bonne guimauve disneyienne alors qu'elle pouvait vraiment se démarquer; et ce qui fait sa beauté devient sa chape de plomb.
On a juste des gueules cassées qui aboient de part et d'autres sur leurs ilots de terre, mais les corps à corps autant que l'action en général sur 320 minutes (déjà !) font cruellement défaut.
Avant le dernier épisode comme point d'orgue, autant dire qu'en 40 minutes, à moins de faire n'importe quoi et de bastonner à tout va, d'autant que je vois mal en même temps débarquer les Anglais, quoique ... ce ne sera qu'un épisode de plus en attendant que la grosse pomme renouvelle sauf que rien n'est fait au moment où j'écris ces lignes.
De mon côté, outre la qualité visuelle incontestable, j'ai retenu pour le moment la luge, le lancé de clous, et la mort de Nahi; c'est peu !
Force est de constater que Chief of War préfère encore continuer à se "toucher" un peu
et faire parler ses paysages et ses coutumes plutôt que de se lancer vraiment dans la bagarre !
A croire que le final sent bon le pétard mouillé ?! J'ai peur...
Les femmes ( les actrices jouent toutes bien ) font tout pour y remédier, mais avec Kamehameha dont la pesanteur et la passivité deviennent insupportable,
avec Kaia'na qui à force de frustration de ne pouvoir casser des bouches est obligé de "sur"jouer
les romantiques, forçant son beau regard ténébreux, un peu plus loin, mais pas trop, les deux boss qui partent vrille, Cliff Curtis "Keoua" qui flirte avec le grotesque et Temuera Morrison "Kahekili" qui est déjà out, ça promet un final ÉBOURIFFANT !
Chief of War vient rompre dangereusement avec sa qualité initiale et plonge dans le bis oubliable.
Episode 7
Episode qui flairait bon la castagne, hélas, il va falloir encore se taper un peu de rîtes et coutumes
accompagnés néanmoins pour ne pas dire sublimés, magnifiés par une somptueuse photographie et de jolis cadrages; il y a cette légèreté, cette poésie, je le redis, qui est toute singulière, et propre à cette série; on aimera ou pas; mais on s'emmerde un peu quand-même;
J'avais dit dans ma critique précédente "il faut que ça bouge !" et c'est dans les 10 dernières minutes que le feu prend enfin. Et pas forcément là où on l'attendait ! Ca risque d'être la foire à l'empoigne ! Ou va-t-on réunir les orgueilleux du pouvoir pour n'en faire qu'un seul contre les salaces Anglais qui, eux, ne feront pas dans la DENTELLE ! Et oui...à force de voir des bateaux anglais se perdre dans les eaux salées et débarquer dans des paradis terrestres, le secret n'allait pas être gardé très longtemps. Et même le gentil Kahemeha, le juste, la force tranquille, celui qui veut la paix, celui sur qui on se repose, ( ou s'endort ) l'a vu venir. Maintenant, je pense qu'il a compris ! La paix ne peut persister dans ces îles vierges qui ne le sont plus et qui en toute fin d'épisode sont déjà bien souillées. Et ce n'est que le début ! Les méchants anglais ( ils sont dépeints ainsi ) ces vilains avec leurs gueules cassées, leurs dents pourries, ils ont furieusement envie de bouffer du basané; Au vu de la gueule du capitaine, ça va castagner dur dans le prochain épisode ! Ça ne va plus marmonner, minauder, chantonner, ruminer; Ça va castagner, je vous dis !
Jason Momoa va devoir remettre sa panoplie de BB : "beau burineur" comme à l'époque quand il cassait des têtes avec le poing; Yallah ! Quand ils vont tous s'y mettre, ça va saigner et ça devrait logiquement nous en mettre plein les mirettes; Espérons-le ! J'ai bien aimé le coup des clous sinon ! Je connaissais pas !
Episode 6
C'était à prévoir ! à force de trop se reposer sur les us et coutumes, la série commence à prendre du plomb dans l'aile. Et cet épisode 6 est bien trop ronflant à défaut d'être toujours aussi joliment réalisé. Il faut que ça bouge maintenant ! Attente donc de l'épisode 7 qui devrait logiquement jusqu'au dernier épisode sonner la charge; si tel est le cas, cette série sera réussie; s'il s'attarde encore, prévoir 2 UPSA 500 !!!
Après la vision du 5ème épisode, le spectacle est toujours au rendez-vous;
Pour le moment, on s'attarde sur le retour du guerrier et on laisse un peu plus place à la culture inhérente à ce peuple et à la spiritualité.
Version originale obligatoire si vous voulez vraiment rentrer dans cette série, sinon passez votre chemin. Toute la force de cette série repose sur sa langue.
Chief of War s'attarde donc un peu (trop) dans ce 5ème épisode, mais la douceur et la poésie l'emportent au détriment de l'action excepté la descente de luge drôle, étonnante, et bienvenue.
C'est toujours aussi "joliment" filmé; et joué.
Je reste pour ma part toujours captivé et conquis et monte à 8 la note car c'est mieux qu'un 7 à cet instant où j'écris ! La fin de cet épisode annonce en plus le déluge.
Je trépigne d'impatience.
Troisième épisode très bien tenu avec un bon climax; c'est bien parti; j'attends la suite
Après deux épisodes, cette série tient en haleine. Stylée et magnifiquement mis en musique aussi, merci Hans Zimmer, ça joue énormément; elle raconte les guerres de pouvoir aborigènes qui mèneront à l'unification d'Hawaï; Question survivaliste : Qui aura les plus grosses couilles ?
Jason, forcément ! Il a pris de la bedaine, d'ailleurs, moins sec que dans Aquaman.
Cette série est aussi taillée pour lui ( il est scénariste et producteur ) comme l'était la série SEE
et dans laquelle il était hallucinant en aveugle; et surtout indispensable. Pour sûr il fait mouche par rapport aux autres, impossible de le nier. Fort heureusement pour lui, il a Temuera Morrisson; anciennement guerrier maori chez Tamahori; Morrison et sa gueule encore plus connue que Jason Il s'éclate et nous aussi ! Il fallait bien cela pour donner le la à Jason !
Jason Momoa revient donc à ses origines, à ses racines, et c'est tant mieux pour nous, pauvres ignares. Cette série avec ses deux premiers épisodes engageants est palpitante et rythmée, magnifiquement shootée ( inspiration APOCALYPTO de Mal Gibson pour les prises de vue et le serrage ) Reste à voir comment elle va évoluer.
Du grand spectacle pour tout le monde; rien de bien méchant pour le moment; c'est peut-être là que le bas blesse; on verra par la suite. C'est un peu lisse. Mais c'est bien !