J'ai toujours pensé que les productions de Kyoto Animation étaient injustement surestimées, c'est très probablement parce qu'ils transpirent le superficiel. Et Clannad représente l'un de ces phénomènes mystérieux de la tendance populaire, on peut franchement dire que cela attise la curiosité de voir autant de personnes et principalement des fans du studio Key l'encenser à ce point, comme si c'était une révélation de la science moderne.
Faudrait d'abord se prononcer sur le contenu avant de pouvoir juger la forme et je serais loin d'affirmer que le sous-genre harem soit très éloquent, c'est un schéma typique qui profuse à foison depuis quelques années dans le domaine de la japanimation, certainement pour combler une grande part de frustration chez certains otaculs.
Commençons par l'aspect le plus aberrant de cet anime qui est le casting, j'ai l'impression que le protagoniste côtoie des copies conformes, pas des filles au sens propre, mais des caricatures grotesques qui se payent une tronche de constipés. Le chara-design niaiseux et difforme est certainement la plus grande purge à devoir supporter durant ces 23 épisodes.
Le mec à beau être un délinquant ne possédant aucun trait de caractère significatif à part le fait qu'il existe et ne fournissant aucun effort d'intégration, réussit toute de même à former un harem, quoi de plus logique me direz-vous. Faut croire qu'il produit pas mal de phéromones par seconde. C'est grisant de voir que la personnalité des filles est sous-exploiter et ne relève que d'un facteur anodin, solder par le côté stéréotype. Puis certaines d'entre elles sont tellement négligées que je ne vois même pas l'intérêt de les avoir introduites.
La trame est donc toujours là à radoter les mêmes procédés narratifs, et ses personnages sont d'une telle incapacité à émouvoir qu'au final même un mur risque d'être affligé par tant d'absurdités. Donc pendant 23 épisodes chiantes comme la mort, on se coltinera des sketchs humoristiques sans la moindre subtilité avec en tête le célèbre sidekick du héros, ne suscitant qu'un ennuie profond, traduit par un grand néant cosmique.
Du coup c'est préférable d'être candidat au suicide que de s'infliger pareil supplice.