Claymore... c'est chiant. Alors, oui, y'a d'la baston, et c'est plutôt pas mal fichu (pour un anime), mais voilà, le pitch lui-même dit tout : Claire est accompagnée d'un petit garçon sans défense.
Voilà, tout est dit. Tout le long de la série on se tape les jérémiades d'un enfant-boulet. Ce type de personnages, l'enfant-boulet, est très (trop) récurrent dans les séries d'animation japonaises. Le principe est simple : vous accolez à un personnage fort (tant physiquement que psychologiquement) un personnage faible (physiquement et psychologiquement). Au fil du temps les deux personnages se nourrissent de la personnalité de l'autre et évoluent plus ou moins. Le personnage fort s'attendri, s'humanise, se remet en question. Le personnage faible... devient plus fort.
L'enfant-boulet c'est le faible ultime, le petit morveux que personne n'aimerait se coltiner mais, allez savoir pourquoi, dans les animes le fort accepte quand même d'avoir pour acolyte une loque.
Dans le cas de Claymore, on est pas du tout attendri par ce couple de personnages. En plus, à chaque épisode, l'envie de baffer Raki (l'enfant-boulet) se fait de plus en plus pressante. Ajoutez à ça un univers commun et déjà-vu, et voilà que Claymore se transforme en un doux outil de torture.
Au final, ça m'a fait pensé à un Berserk du pauvre. Un Berserk mutant, qu'on achèverait à la naissance si on avait un peu de jugeote (et pour le bien du nouveau né, m'voyez ?).