Réseaux sociaux : danger de mort

Netflix crée tellement de séries chaque semaine que, de temps en temps, et submergés bien souvent par la médiocrité, nous nous retrouvons avec une agréable surprise, choisie au hasard ou parce que nous avons lu des critiques favorables.
CLICKBAIT, une coproduction Australie/USA, est l'une des séries des plus intéressantes que la plateforme ait proposé cette année (du moins de celles que j'ai eu la chance de voir). L'intrigue est astucieuse et rappelle les bons thrillers nordiques.
Comme le dit très bien Luis Eduardo Torres dans une critique publiée sur le site péruvien mag.elcomercio.pe « La série originale de Netflix explore notre monde virtuel, comment ils s'éloignent de plus en plus de la réalité et comment les réseaux sociaux peuvent affecter nos secrets les plus profonds et les plus sombres ». Le protagoniste lui-même, Adrian Grenier, corrobore cette déclaration dans une interview lorsqu'il déclare que CLICKBAIT « traite de la façon dont la technologie peut être désastreuse dans nos relations interpersonnelles, ainsi que dans nos perceptions du monde ».
Les créateurs de la série Toni Ayres et Christian White, nous offrent, au cours des huit épisodes (en moyenne 45 m chacun), l’histoire des personnages clefs de la série qui fourniront différents indices pour la résolution de l’affaire... La série est très addictive et une fois commencée, on a hâte de passer au chapitre suivant. Quant à moi, je l'ai vu en deux jours (quatre épisodes par jour...)
Un must pour les adolescents et les adultes qui ont fait des médias sociaux une partie importante de leur existence. Dans l'édition du 24 août, on pouvait lire dans le journal catalan DIARI ARA que la « Nomophobie », cette peur irrationnelle de devoir passer une période de temps sans téléphone portable, touche 81% des Espagnols... Qui n'a pas ressenti l'angoisse de ne pas trouver son mobile ? Regardez la série et vous réaliserez à quel point la technologie des réseaux sociaux peut être terrifiante. Heureusement, il y a quelques années, j’ai su les abandonner...