Code Geass: Lelouch of the Rebellion par Irina Schwab
J'ai regardé beaucoup d'animes et il y en a certains que je hisse volontiers au rang de chef d’œuvre.
Mais ce truc est tout simplement le condensé de tout ce que je peux haïr dans les animes à savoir :
- Des méchas
- Des persos qu'on a cherché à faire plus "stylé" que profond, on mise tout sur leur aspect visuel et leurs fringues en gros
- L'apologie de l'adolescence
- Des noms inventés à l'européenne qui tiennent plus du ridicule qu'autre chose
- Une planète imaginaire, avec des pays imaginaires, et un système imaginaire, tellement imaginaire que ça donne l'impression que pour leur création ça a été à base de : bon alors les gars on mets plein d'idées dans un grand bocal et on tire des bouts de papier au pif pour voir ce que donne l'ensemble
- Un concept de base à la death note avec des combats stratégico-intellectuels qui se veulent malins, mais sont plus lourds et tirés par les cheveux qu'autres choses.
- La gonzesse super sexy mais super mystérieuse et super bourrine en vrai
Individuellement dans les mangas ces éléments peuvent passer, je veux dire par là une série avec des méchas peut tout de même être très bonne (Rahxaphon) par exemple, mais alors ensemble, c'est juste totalement imbuvable. En gros cet anime ne me laisse qu'une seule impression : un immense pot pourri, superficiel, creux, sans intérêt. Symptomatique d'une bonne partie de la production manga qui ne fait que copier et reprendre des histoires et stéréotypes tout fait en les agençant d'une manière juste un peu différente pour faire passer la pilule. Vous n'avez vraiment pas l'impression de revoir toujours la même chose à force avec ce type d'anime vous? Hm?
Quant au côté on invente tout le contexte, ouais, j'ai rien contre les mondes imaginaires. Mais ici comme dans de nombreux autres mangas qui ont les mêmes défauts ce monde inventé n'est qu'un prétexte pour placer tout ce qui peut traverser la tête de l'auteur, il ne sert ni l'histoire ni le message.
Quant à la fin (oui j'ai tout de même eu le courage d'aller au bout)... n'en parlons même pas... le summum du n'importe quoi.