"Troy and Abed in the morning !"
Community fait pour moi partie de ces séries sans précédent, je l'ai commencé l'année dernière, pas convaincu, je me suis arrêté à l'épisode 2 de la première saison. Puis cette année, j'ai recommencé parce qu'on m'en parlait souvent. Résultat des courses, j'ai fini par dévorer toutes les saisons et j'ai été agréablement surpris par la qualité et l'inventivité de cette série.
Dan Harmon a réussi à trouver le parfait équilibre pour cette sitcom.
Il est vrai cependant que Community est une série "élitiste" dans la mesure où il est nécessaire d'avoir une bonne culture geek et une bonne culture de séries et films américains pour pouvoir l'apprécier tant les références sont abondantes. Je dois avouer que parfois je ne saisis pas toujours les références et les épisodes deviennent difficiles à comprendre. Néanmoins en dépit de ces nombreuses références, regarder un épisode de Community reste un véritable plaisir notamment parce qu'on ne s'ennuie jamais pendant un épisode de Community, les techniques scéniques et cinématographiques utilisées permettent de ne pas rendre la série monotone (ce qu'on pourrait reprocher à beaucoup de sitcom).
En effet, Community n'est pas une banale sitcom, j'ai beaucoup apprécier le mélange des genres tels que les épisodes en stop motion, ou encore en manga ou les épisodes imitant le pupetshow ou encore les parodies de Glee, Pulp Fiction, Lost... Si ces variations semblent être superfétatoires, elles restent cohérentes avec le scénario global. Au contraire, les différents scenarii permettent de sortir Community du cadre classique des sitcom, avec des décors plus variés et un mélange des genres savamment dosé ! Et ce n'est jamais fini avec Community, on en prend plein les yeux à l'épilogue de chaque épisode !
Par ailleurs ce qui fait l'originalité de Community c'est avant tout l'attachement que l'on a pour les personnages bien que tous aussi caricaturaux les uns des autres. Jeff l'égocentrique, Shirley l'ultra chrétienne, Annie la fille coincée, Britta la bimbo, Pierce le vieux pervers, Troy et Abed les geeks, le Doyen Dean la folle... D'ailleurs, comment parler de Community sans parler d'Abed, le anti-héro par excellence, étudiant d'une vingtaine d'année, à la limite de l'autisme chronique et d'une inventivité sans précédent, si il peut être relégué au second plan, c'est avant tout lui qui fait la force de Community et qui permet de donner à cette série cette légèreté qui lui est caractéristique.
Que Community continue à être "cool cool cool".