Love, Death and Cyber

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut" Fight club

Cette citation est pour moi l'essence même de cette série.

Je n’ai jamais joué au jeu “Cyberpunk” et je ne connais pas son univers. J’avais entendu à la sortie du jeu beaucoup de critiques négatives. C’est avec énormément d’hésitation et de réticence que j’ai appuyé sur le bouton play. Et je ne regrette rien.

Pour être franc, je n’ai pas trouvé les graphismes, ni l’animation très jolies, et le scénario est moyen, voir “simple”. Pourtant j’ai adoré.. cette série est une petite pétite.

Alors pourquoi ? Car certaines scènes sont touchantes et restent en tête. Le héros, un simple adolescent grandi au fur et à mesure et on y croit. La bande originale est au top et provoque parfaitement dans nos têtes, des images de ce monde en décadence. Ce qui fera le charme entier de “Cyberpunk: Edgerunners”, c’est : la bande de personnages accompagnant notre héros. Pas forcément les mieux écrits, mais suffisant pour qu’on s’y attache. Mais le traitement de personnalités de chacun, correspond très bien à ce monde froid et impitoyable.

Comme je l’ai dit plus haut, l’histoire n’est pas incroyable, elle suit son cours. Ça reste reste très plaisant à suivre, mais pas au point de vous retourner le cerveau.

La beauté de notre personnage principal qui, sous son amure métallique est le plus humain de tous. Son évolution au cours des 10 épisodes se ressent, on se sent concerné par ce qu’il peut lui arriver. Et ça, c’est un élément assez fort pour nous inciter à continuer la série jusqu’à la fin.

Mais si je devais parler concrètement de ma belle note pour cet animé: c’est qu’en le regardant je n’ai pas cessé de penser à d’autres films ( qui plus est, sont excellents) comme “Drive” pour sa BO, “Gantz” le côté puissant des performances physiques et tant d’autres; la liste serait longue.

Bref, la bande originale est très belle, surtout “I really want to stay at your house” évoquant parfaitement la solitude et l’amour à laquelle on peut penser en marchant en pleine nuit. Je pense que si vous l’écoutiez, vous aurez l’image de cette ville cyberpunk.

Certaines scènes sont touchantes, avec des dialogues d’une vraie sincérité et d’une pure froideur qui resteront toujours justes au ton de la série.

Elle n’en fait jamais trop, ni pas assez, le juste milieu est toujours présent.

Ce qui est aussi un point fort, c’est qu’à partir de la moitié de la série, on pourra ressentir la fatalité qui plane au-dessus de nos protagonistes, on sait qu’une histoire comme celle-ci ne peut se terminer avec un happy end, pourtant on veut y croire que cela change.

Pour conclure: La justesse, la précision des plans et des dialogues sans oublier la bande son incroyable fera de cette série, une oeuvre magnifique.