Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il
Si l'oeuvre du temps sur elle peut conduire à débat, Damages garde la classe d'un bon Vin rouge, en toutes circonstances, ses deux actrices principales trônant comme des reines sur un échiquier aux règles particulières, les noirs et blancs difficiles à distinguer, la trahison toujours envisageable, le double-jeu au centre du damier, la corruption inévitable, la manipulation indispensable.
A une première saison diablement efficace, succède une deuxième plus critiquable, la faute à un contexte parfois trop peu intéressant, des personnages secondaires moins charismatiques, un procès plus complexe, une atmosphère faussement élitiste noyant des intrigues quelques fois trop poussives, des défauts dont les scénaristes auront vraisemblablement pris conscience pour livrée une troisième saison à la hauteur et aux dernières minutes éblouissantes.
Heureusement, quelque soit le Vin rouge on y trouve du raisin : le talent de Glenn Close, parfaite en avocate humainement cruelle ; la beauté souriante d'une Rose Byrne au meilleur de sa forme, marchant sur les traces de son aînée, comme Ellen sur Patty ; l'intelligence des confrontations, les sous-entendus toujours mieux dissimulés ; la narration dynamisée de flashforward, étoffée d'acteurs épatants ; la psychologie de chacun éternellement mise en évidence ; ... Autant de grains qu'il sera, a priori, question de retrouver dans la saison à venir ; un nectar qu'il sera finalement question de goûter encore pour deux saisons.
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