On doit le reconnaitre, il est incroyablement difficile d'imposer son emprunte et son style et dans l'animation c'est assez voyant. Quand on voit que l'animation japonaise peine à s'identifier et n'ose pas proposer du contenu ultra formaté servant juste à satisfaire et pas à plaire, on se dit qu'il est pas forcément facile d'imposer un style dans un milieu qui n'a qu'une seul règle: manger ou être manger. En France on a plus de facilité avec notamment la multiplication des productions qui, chaque une, ont compris qu'il faut être identifiable pour marcher, mais outre atlantique, c'est une autre histoire. En Amérique on a surtout un grand amour pour la démesure, le divertissement, une certaine volonté d'être patriote, et puis l'action, le mouvement, du gag corporel jusqu'à plus soif, tout ça font qu'un style graphique est ressorti et est devenu une référence. Américan dad, les griffins, Adventure time, les simpson,... tous ses séries répondaient à des codes scénographiques et commençait à me faire sérieusement rebuter les séries d'animation américaine, mais un homme a pu apporter son style, et c'est Butch Hartman. Butch Hartman est une légende dans le cinéma d'animation. Ses créations ont marqué en profondeur le cinéma d'animation américain et son style graphique minimaliste très reconnaissable est devenu une référence mondiale pour de nombreux artistes, et il est connu pour une série deenu une véritable référence dans l'humour cartoon: Les parains sont magiques. Reprenant les schémas narratifs des séries américains tel que Sabrina l'apprenti sorcière, c'était une série débordant de gag, voir même trop mais cela reste un autre débat, et on avait un Homme qui avait créer LA référence du cartoon américain succédant au Looney toons. Mais de ça j'étais un peu frustrer. On avait un style graphique innovant, pas forcément qualitativement mais techniquement, et on n'a qu'une série à gag servant qu'à pomper salement la bite des américain, ou encore à faire des gags abrutissants sous le nom de l'humour cartoon. Est ce qu'on peut pas faire autre chose et expérimenter ce style avec un nouveau format, un nouveau ton, et dans un nouveau registre, et c'est ce que Butch Hartman a fait avec Danny Fantôme.
Le principal atout de cette série reste son univers collant par moment avec le cartoon mais restant profondément une série d'action. La vanne est présente sur certain endroit, et l'on peut regretter sur quelques très rare moment de ne pas avoir un réalisateur sachant se tenir sans balancer une blague en dessous de la ceinture et de rendre trop insistant certaines blagues qui perdent en charme au fur et à mesure qu'elles sont recycler. Cependant cela donne un côté plus vivant à l'ensemble qui fait que l'on s'ennuie pas devant la série et qui l'aide à s'identifier. L'histoire et les personnages y sont pour beaucoup. On est au début des années 2000, on a la mode du paranormal qui s'étend dans la culture via le passage à l'an 2000 qui a apporté son lot de casserole et de référence à la fin du monde, ou encore le succès de séries comme Jimmy Neutron (nominé au Oscars), Monster Buster Club, ou Martin Mystère. De ça on a une série qui se baigne dans cette ambiance paranormal des année 2000 avec un héros fantôme devant tabasser d'autre fantôme, le tout sans se faire repérer par ses parents,... on mêle le classique et l'actuel et ça marche très bien. Niveau contenu on réfléchit pas réellement à faire quelque chose à élaboré, c'est une série des année 2000 où l'on est sur du plaisir brute et où l'on va dans la simplicité. C'est une bonne vieille série d'action pour se divertir et non un lieu de réflexion freudien. On fait jouer des personnages ayant tous leurs traits de caractères mais est surtout caractériser par leurs design car on vit le moment présent, on cherche pas à élaborer et on pense surtout au plaisir que l'on peut ressentir au moment du visionnage, et pas après, et à ce niveau là, tout est bon. Le problème que ça amène, c'est inévitablement un certain oublie de cette série qui claque sur le moment mais qui n'arrive pas à tenir la distance et être une expérience mémorable, et puis le manque de réflexion et de profondeur ne permet pas de pleinement s'investir dans la série, ce qui empêche la série d'être culte. Mais la série a un atout de taille, sa réalisation.
Même si sur certain plan on a des contours trop prononcé ou encore un manque cruelle de légèreté dans les graphismes ou même de lisibilité, la série reste assez agréable à regarder. Le design des personnages est vraiment sympa, surtout chez les fantôme où le côté noir/gris/vert marche du tonnerre. les reflets et les dégradés renforcent ce côté cartoon et souple qui donne une certaine légèreté à l'ensemble. Cela donne plus de fluidité au mouvement et cela donne une autre dimension au personnages. Les graphismes sont autant un élément de langage que le texte. On a des vêtements décontracté voir même osée pour certain personnages mais les graphismes plat font qu'il n'y a aucun problème de pudeur. On reste un peu sur le même style d'école américaine avec des étudient au vêtements insortables dans un collège français, mais cela reste cohérent et cela s'inscrit dans la démarche laxiste et bon moment du délire. Le point négatif que j'aurai à trouver c'est le travail du son avec un mixage son assez bourrin, et un doublage assez inégale avec un Daniel Reignoux qui accentue de trop le côté niait et débile sur certaine scène, ou encore certain ennemis qui n'arrivent pas à trouver une réel identité vocal vu qu'ils ont tous un peu la même voix. Mais mise à part cela Danny Fantôme est une bon série à voir et à revoir
15,75/20
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