Enfin, disons que la 2è partie montre bien plus de money guns que de sang en fait.
Pour être précise, les meurtres adviennent après une très bonne première partie, et cette deuxième partie est très exactement composée de :
- 5% de sang
- 25% de matière
- 70% de remplissage - dont au moins 40% de redites voire de re-redites et 30% de Lindon extra large, c'est à dire des monologues ampoulés, certes bien dits, mais mec, on avait compris. J'imagine que Lindon n'avait pas envie de prendre le chèque sans laisser d'empreintes, je n'en sais rien. J'aurais préféré une partie adverse plus proche des types lambdas en costard gris et chemises bleues chargés de l'enquête dans la vraie vie. Pas sûr que Niels Schneider en Balenciaga et moumoute verte leur aurait volé la vedette... Quoi que notre formidable époque a tendance à se choisir pour héros des Tony Montana plutôt que des Serpico... Allez savoir... (Oui, toi aussi tu es fasciné par la hype Scarface ? On a pas vu le même film non ?).
Alors certes, l'affaire n'est pas classée, la série s'inspire seulement du bouquin de Fabrice Arfi, et il fallait du romanesque. Mais tout de même, la fin est évacuée en discours Lindonien inutiles et 200 plans sur les horribles outfits des nouveaux super riches. Et ça laisse sacrément sur sa faim. D'autant que les 6 premiers épisodes se gobaient comme des chips à la coke ! (NDLR : cherche pas ça n'existe pas, il n'y a que l'addiction salée qui fait grossir et l'addiction poudrée qui fait aussi grossir mais seulement le melon).
Pour finir un big up pour Ramzy. Le vrai Fitouss (Marco Mouly) n'est pas le seul à reconnaître qu'il campe le rôle de façon magistrale ; Marco a dû se faire un beau carré de soie avec la dimension menteur roublard vaguement attachante et coller la dimension énorme connard au fond de sa poche.