J'ai dit à mon moi du passé d'absolument regardé cette série tandis que mon moi du futur la revisionne encore et encore, envieux de mon moi du présent qui l'a découverte pour la première fois.
Dans ce monde, je dévore la série qui me vide en touchant à sa fin. Dans l'autre monde, je ne la regarde jamais et mon cœur s'en trouve plus léger. Dans le monde où elle n'a jamais existé, un monument esthétique du voyage spatio-temporel manque, épousant les traces de son absence dans les cerveaux qui n'ont pas eu la chance d'être éprouvés par son histoire.