Dark Matter souffre d'un gros problème de rythme, avec des grappes d'épisodes répétitifs et étirés, qui aplatissent la série, la déséquilibrent. Après un temps d'exposition de son enjeu (le vol d'existence), elle se poursuit par une longue quête d'univers originel assez ennueyse, avant de s'épuiser dans une guerre des clones finale. S'il y a bien un peu de complexité, elle est bien plus du au croisements d'univers alambiqués qu'autre chose. Une complexité de façade qui s'effondre à mesure que la série se résout, pour ne laisser qu'un grand vide, sans enjeu, sans message, autre que l'amour est plus fort que tout. Edgerton devient vite insupportable. Conelly est magnifique, mais elle a toujours été fascinante.