« George Larris se fait percuter le jour de ses 18 ans par la cuvette de la station spatiale MIR et devient une faucheuse d'âmes ». De ce pitch, Dead Like Me ne retient rien de paranormal et finalement, être faucheur d'âme, c'est un job comme un autre qui présente surtout l'avantage, d'un point de vue scénaristique, d'être l'occasion de venir gentiment rappeler que l'on ne réalise vraiment la valeur des choses que l'on a qu'une fois qu'on les a perdues.
Ici, on évite l'écueil du sentimentalisme, des personnages insupportables (on finit même par s'attacher à Daisy, la starlette hystérique) et l'on distille les clichés avec maîtrise et lucidité, pour tâcher de dire ce qu'il est le plus difficile de faire entendre : qu'envers et contre tout (et surtout contre soi-même), il faut profiter de ce que l'on a, car cela ne dure jamais.
C'est frais, c'est sympathique, c'est malin sous un air de rien, et au final, on est bien content de passer un petit moment en compagnie de George et des autres.
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