Vouloir résumer ce truc, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage: beaucoup de douleur pour un plaisir somme toute limité.
On a de ces personnages: la fille devenu un homme qui vit avec le proviseur de son bahut où elle est infirmière et où son fils est scolarisé, lequel est devenu manchot suite à un accident de bus causé par un toubib alcoolo et drogué qui baise tout ce qui bouge, et qui occasionnellement est le père d'une des filles d'un de ses meilleurs potes toubibs, et dont la femme est flic et enquête sur un tueur en série, un violeur en série, une terroriste, qui est la maîtresse d'une jeune fliquette.
On a aussi le couple où l'homme est un enfant qui a été enlevé quand il était gamin et qui se retrouve soupçonné d'avoir tué son faux père, et qui a replongé dans l'alcool ce qui l'a poussé à coucher avec la meilleure mie de sa femme, meilleure amie qui a vu l'homme avec qui elle vivait mourir, et qui était maire de la ville.
Bon, j'arrête, parce qu'il y aurait de quoi remplir vingt tomes. Cette série est une publicité remarquable pour Sète :on a des flics hyper efficaces (ils sont trois et résolvent plus d'affaires que cinquante commissariat) qui n'ont pas matière à s'ennuyer vu le nombre de psychopathes au mètre carré, des toubibs (4 ou 5) qui soignent toutes les pathologies du monde (Grey's Anatomy à côté, c'est un documentaire), des ados remarquablement cons et irritants.
C'est réalisé avec des tronçonneuses Stihl, monté avec des parpaings Lafarge (moi aussi, je fais des placements de produits) et joué comme ça peut (je ne leur en veut même pas, il faut bien payer ses impôts).
Bref.